Hommage à Philippe MOUREAUX

Hommage à Philippe MOUREAUX

Le nom de Philippe Moureaux est indissociablement lié à l’image d’Homme d’Etat.

Un homme puissant, visionnaire, profondément de gauche.

Une personnalité qui a marqué tous celles et ceux qui l’ont connu.

Animé très jeune par la soif de comprendre au-delà des codes sociaux de son milieu, il a étudié l’Histoire et mené une brillante carrière de professeur à l’ULB, institution où il aura, disait-il, « la révélation de la liberté et de la connaissance ». Son goût pour le débat, la fulgurance de ses analyses, et ses talents de négociateur, il les mettra avec passion, au cours d’une longue carrière ministérielle au service de son idéal.

Il a marqué l’histoire politique de la Belgique contemporaine en permettant à Bruxelles de devenir une région à part entière. Il a défendu bec et ongles la sécurité sociale. Et en juillet 1981, il a signé une loi qui porte son nom, une loi plus que jamais fondamentale en ces temps troublés de repli sur soi et de violences : la loi de lutte contre le racisme et la xénophobie.

Friand de saillies ironiques avec ses adversaires politiques, Philippe Moureaux savait aussi, dans sa fonction mayorale, écouter avec simplicité et bienveillance les habitants de Molenbeek, cette commune qu’il aimait tant. Et quel bonheur dans les derniers moments de sa vie d’avoir vu sa fille Catherine reprendre le flambeau au profit de l’ensemble des Molenbeekois quelles que soient leurs origines.

Philippe Moureaux a traversé bien des orages, mais il est toujours resté un homme debout, qui a su transcender toutes les épreuves de la vie. Philippe Moureaux, loin de l’être froid que beaucoup l’imaginaient être, était plus encore qu’un homme aux convictions bien ancrées, un homme aux passions multiples. Passion pour les arts sous toutes les formes, passion pour la lecture et l’écriture, passion pour le jardinage, les voyages. Passion pour sa famille, pour ses enfants et ses petits enfants. Et passion amoureuse pour son épouse, Latifa.

Mais c’est aussi un ami précieux. Pudique, solide ; toujours présent dans les moments de turbulence. Un homme de constance, un homme de fidélité et de fermeté, un homme particulièrement sensible derrière sa carapace, un homme dont l’absence crée un incommensurable vide pour ses compagnons de route et plus encore pour les siens. A elles et eux tous, en mon nom personnel et au nom de la fédération PS de Bruxelles, j’adresse mes condoléances émues.

 

Merci Philippe !

Lettre de Simone Susskind: “Mes voeux s’adressent à tous sans distinction de croyance ou de culture”.

Lettre de Simone Susskind: “Mes voeux s’adressent à tous sans distinction de croyance ou de culture”.

Chères amies, chers amis,
Lecteurs, lectrices,Je voudrais tout d’abord vous souhaiter à toutes et tous, “Shana Tova Oumetouka”, une bonne et douce année. Mes vœux s’adressent à tous sans distinction de croyance ou de culture.Je vous souhaite une année de bonne santé, de prospérité et de bonheur ainsi qu’à tous vos proches.

Je souhaite que les grandes questions qui nous occupent au niveau local, national et international soient abordées avec courage et engagement.

Les vacances sont bien terminées et nous avons repris toutes et tous nos activités, sans oublier, pour la Belgique, les élections municipales du 14 octobre prochain.

Nous ne pouvons rester indifférents aux souffrances des femmes et des hommes qui n’ont pas d’emploi ou qui sont sans-abri dans nos villes.

Nous devons nous mobiliser pour les migrants et les demandeurs d’asile qui sont menacés chez nous par des politiciens populistes qui favorisent le rejet de la différence. La diversité est une richesse que notre société multiculturelle nous apporte quotidiennement.

Il est de notre devoir de nous exprimer et surtout de travailler avec nos jeunes pour les aider à mieux comprendre les enjeux de notre monde, eux qui ont la chance de vivre dans des pays riches, des démocraties où la liberté d’expression est une évidence.

Dear Readers and Friends,

I would first of all wish you all, “Shana Tova Oumetouka”, a good and sweet year. My wishes to all without distinction of belief or culture.I wish you a year of good health, prosperity and happiness as well as to all your loved ones.

I hope that the major issues at stake locally, nationally and internationally will be addressed with courage and commitment.

The holidays are over and we have resumed our activities, not to mention, for Belgium, the municipal elections of October 14.

We can not remain indifferent to the suffering of women and men who are unemployed or homeless in our cities.

We need to mobilize for migrants and asylum seekers who are threatened at home by populist politicians who favor the rejection of difference. Diversity is a wealth that our multicultural society brings daily.

It is our duty to express ourselves and especially to work with our young people to help them better understand the issues of our world. They are fortunate enough to live in rich countries, democracies where freedom of expression is obvious.

#idéesPS – Sécurité sociale – Dominique De Vos

#idéesPS – Sécurité sociale – Dominique De Vos

Protections sociales, moyen de lutter contre la pauvreté et redistribuer les revenus de manière plus équitable

Rapport par Dominique De Vos

La sécurité sociale, et plus largement la protection sociale, a fondé le mouvement ouvrier du 19 eme siècle et reste , aujourd’hui plus que jamais, ancré au cœur du socialisme, du syndicalisme et de toutes les gauches. Elle ne peut être dissociée du travail , des conditions de travail sur lesquelles , elle se greffe naturellement.

Si elle est un rempart contre les aléas de la vie professionnelle , filet de sauvegarde que beaucoup nous envie, son efficacité doit être remise en question lorsqu’elle ne protège plus ou pas suffisamment, ceux qui y contribuent.

Les propositions de ce chapitre se liront, se combineront avec celles relatives à l’emploi et à l’économie.

  1. La majorité des allocations minimales de sécurité sociale sont inférieures au seuil de pauvreté (1115 euros /mois pour une personne isolée). Nous proposons d’accorder des prestations de sécurité sociale au niveau de 110 % du seuil de pauvreté et les allocations d’assistance au dessus du seuil de pauvreté .Pour éviter des pièges à l’emploi, il est nécessaire d’augmenter parallèlement le salaire minimum
  2. Un bonus social généralisé serait octroyé à tous les travailleurs , dont les revenus n’atteindraient pas au moins 110% du seuil de pauvreté, après enquête sur les revenus donc.

Le financement, le risque de dissuasion du travail et d’encouragement les employeurs à diminuer les salaires, le régime social et fiscal doivent être préalablement étudiés en profondeur afin de donner à cette proposition les ailes de son ambition .

  1. L’individualisation des droits en sécurité sociale , monstre du loch ness , devient enfin une priorité . Il s’agit de remplacer les droits dérivés ( prestation sociale accordé à un individu sur base d’un lien de parenté, d’alliance ou de cohabitation avec un autre individu adulte qui dispose de droits propres )par des droits propres , acquis personnellement sur base du travail. Pour préserver la cohérence, Il est indispensable d’opérer cette réforme dans toutes les branches de la sécurité sociale sachant que les modalités seront très différentes. Il va de soi que la réforme ne pourra se faire que progressivement , par cohortes d’âges en commençant pas une information des plus jeunes générations.

Il est tout aussi fondamental de réaffecter les marges financières qui peuvent en découler dans la branche pension , au relèvement des pensions les plus faibles …

  1. Accorder de nouveaux droits

Aux indépendants ; nous soutenons la demande des indépendants d’égaliser leur sécurité sociale au niveau des salariés …..mais dans leur propre régime qui doit prendre en charge le financement . A ce propos , encourageons la révision des modalités de solidarité du statut social des indépendants, vers une progressivité des cotisations versées au statut social des indépendants .

 

Aux travailleurs dans des contrats précaires ou atypiques : pourquoi ne ferait-on pas contribuer un peu plus les employeurs bénéficiant de la flexibilité des types de contrats et des conditions de travail par une cotisation sociale pour tout emploi à temps réduit , intérimaire , hors CDI ? Rappelons nous les cotisations spécifiques prélevées sur les prépensions des années 80 …..

  1. Les conditions d’octroi originelles des allocations de sécurité sociale doivent être respectées et non suspendues à des aléas économiques et budgétaires. Ainsi une allocation de chômage ne doit pas être conditionnée par le marché du travail ni à une situation de cohabitation Ne biaisons pas avec la responsabilité des autorités publiques dans l’accompagnement actif et efficace du demandeur d’emploi dans sa recherche de réinsertion sur le marché du travail .
  2. Afin d’assurer aux bénéficiaires leurs droits , les moyens informatique et les bases de données publiques devraient examiner d’initiatives et automatiquement les droits d’allocations d’assistance aux éventuels bénéficiaires comme cela se fait déjà pour la plupart des droits de sécurité sociale . Associer les partenaires sociaux le cas échéant.
  3. pension

Il n’y a pas lieu d’alarmer la population avec des discours de Cassandre : l’augmentation du coût du viellissement reste inférieure a l’évolution positive du PIB . Les pensions pourraient être payées si la volonté politique existait. Si le budget de la sécurité sociale attaqué de toutes part faut-il le rappeler, ne le permettait plus, pourquoi ne pas affecter une partie des recettes fiscales provenant des revenus du capital à la préservation , la consolidation de nos pensions ?.

Rétablir l’âge normal de la pension à 65 ans  comme le demande les syndicats ? Je plaiderais davantage pour la constitution de droits complétant nos carrières et acquérir ainsi des prestations suffisantes ou, le cas échéant, prétendre à une anticipation légitime ( pour travaux pénibles par exemple ) En d’autres termes alllongeons les carrières par des mécanisme de prises en compte des diplômes , périodes assimillées , de régularisation volontaires , etc .

  1. L’allocation de remplacement des revenus des personnes handicapées au sein de la securité sociale devrait être accordée de manière automatique , moyennant le respect d’un plafond .

L’ allocation d’intégration pour frais supplémentaires en raison du handicap , devrait , elle , ête accordée automatiquement moyennant le respect d’un plafond de revenus réels du bénéficiaire.

  1. Les employeurs de travailleurs en situation de maladie ou de handicap devraient proposer des aménagements raisonnables pour les maintenir dans leur milieu de travail et les aider à faire face aux difficultés de soins, de réhabilitation , offrir des possibilités de reclassement.
  2. Pour réaliser les propositions 101 , 102, 108 , il nous faudra une financement voire un refinancement solide de la sécurité sociale. On sort d’une loi de définancement …Compter sur l’augmentation des salaires est peut-être optimiste , revenir sur les réductions de charges même avec emplois compensatoires , encore plus ….Pourquoi ne pas faire appel aux revenus du capital ? via une CSG ? Mais , encore une fois , affecter à la sécu !!

En tout cas , l’équilibre entre sources provenant des cotisations sociales et les recettes fiscales s’impose pour légitimer la gestion paritaire à long terme.   N’abandonnons l’objectif de faire contribuer les employeurs à la solidarité générale et …….à la paix sociale en fin de compte .

#IdéesPS – Discours Laurette Onkelinx

#IdéesPS – Discours Laurette Onkelinx

Qu’est ce qui nous pousse à militer, à nous engager, à prendre du temps sur nos loisirs, sur nos plaisirs, sur notre vie,

Qu’est ce qui nous pousse à continuer la lutte, à refuser le repli égoïste

Qu’est ce qui nous pousse à aimer, à aimer ce parti, notre parti, à l’aimer malgré ses écarts parfois ou ses erreurs de cheminement,

Pourquoi a-t-on le socialisme chevillé aux tripes, pourquoi nous fait il vibrer et lever le poing au moindre appel de l’Internationale ?

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Déclaration de politique générale du Parlement bruxellois – Caroline Désir

Déclaration de politique générale du Parlement bruxellois – Caroline Désir

 

Il y a un peu plus d’un mois, ce Parlement clôturait une mauvaise séquence politique en renouvelant la confiance dans l’action de ce Gouvernement. C’était un acte politique nécessaire qui a permis, je pense, de retrouver le chemin du dialogue. Faire de la politique, ce n’est pas avoir raison tout seul. Ca ne le sera jamais. Creuser le fossé de nos divergences idéologiques, à coups d’anathèmes, témoigne d’une paresse intellectuelle qui consiste à s’accommoder de ce qui nous divise plutôt que de travailler à dégager le commun. Une rétrospective rapide sur cette année parlementaire me rassure, même s’il nous reste une série de dossiers pour lesquels nous avons la même obligation de résultat.

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Crise CDH ? Le PS bruxellois réaffirme sa volonté d’une gouvernance exemplaire

Crise CDH ? Le PS bruxellois réaffirme sa volonté d’une gouvernance exemplaire

Le PS bruxellois s’est réuni ce lundi en bureau politique…

Nous déplorons les difficultés politiques créées dans notre Région.

Le Gouvernement bruxellois, avec 6 partis – 3 francophones, 3 néerlandophones – a travaillé dans la confiance sans discontinuer pendant 3 ans et n’a pas cessé de développer des politiques innovantes au service du développement de la Région et du bien-être des Bruxellois.

Malgré la crise en Région wallonne, il a continué à gouverner dans le respect mutuel des partenaires, qui est sa marque forte.

Malheureusement, la Ministre CDH, Céline Fremault, a choisi de défendre la ligne de son parti plutôt que de défendre Bruxelles. Par son attitude, elle a révélé une insoutenable légèreté au détriment de notre Région et de sa population.

Le PS bruxellois a pris connaissance de l’intiative d’Olivier Maingain au nom de Défi pour relancer au plus vite la confiance sur une assise liée à la transformation de la gouvernance. `

Nous avons également répondu aux différentes propositions d’Ecolo sur la gouvernance.

Pour le PS, pas de tabous !

Nous plaidons l’exemplarité dans notre Région et nous soutiendrons toutes les initiatives qui s’inscrivent dans cet objectif.

Nous avons démontré à plusieurs reprises, et depuis plusieurs mois, notre volonté en la matière.

Au Parlement, avec le groupe de travail « Picqué », rassemblant les groupes de la majorité comme de l’opposition, et où nos positions ont été claires pour des mesures ambitieuses de meilleure gouvernance publique et de profil des mandataires.

Les textes seront déposés cette semaine au Parlement bruxellois.

Nous l’avons démontré au Gouvernement où le Ministre-Président Rudi Vervoort, sur base d’une étude du CEVIPOL, a lancé des propositions courageuses pour le paysage institutionnel bruxellois.

Nous l’avons démontré par des propositions audacieuses, lors de notre bureau politique du 10 février (http://www.psbruxelles.be/2017/02/10/projet-des-socialistes-bruxellois-pour-une-reforme-de-la-gouvernance/)

Quel que soit l’avenir du Gouvernement bruxellois, nous sommes prêts à la radicalité pour changer les modes de gouvernance dans quel que domaine que ce soit. Et ainsi faire de Bruxelles une Région exemplaire.

 

Congrès du PS – Intervention de Khalil Aouasti

Congrès du PS – Intervention de Khalil Aouasti

Camarades,

J’ai l’honneur d’exposer les résultats de la Fédération Bruxelloise.

Dans un temps limité et avec une intensité rare la Fédération bruxelloise s’est mise en mouvement. Bruxelles a vu se réunir 20 sections locales. Les militants bruxellois se sont mobilisés, ils se sont investis, voire réinvestis et ont fait œuvre d’intelligence collective pour faire battre le cœur de notre parti au travers de ses sections locales. Ultérieurement, Bruxelles a vu en une soirée de congrès fédéral se réunir plus de 400 militants.

Enfin, nous nous sommes prononcés.

Vous le savez, désormais, Bruxelles a confirmé le vote des militants intervenu le 03 juin à la Madeleine. Bruxelles a, de ce fait, rappelé avec conviction son engagement à obtenir l’égalité femme homme partout où les socialistes seront aux responsabilités.

Nous avons également rappelé cet attachement indéfectible qui est le nôtre en tant que socialistes à l’obligation de vote et nous avons soutenu à une quasi unanimité les propositions en faveur de la lutte contre les conflits d’intérêts, pour la transparence des présences des élus dans les assemblées et pour la progressivité des contributions des mandataires, mesure de justice interne.

A la question qui nous réunit essentiellement ce jour, Bruxelles s’est prononcée à 66% en faveur de l’option A, celle du décumul intégral fonctionnel. Une proportion de 2/3 contre 1/3 pour l’option B démontrant que chacun a pu faire valoir, en toute liberté, ses arguments et ses positions.

Les militants ont également amendé les textes proposés afin de proposer des solutions améliorées qui ont été discutées en comité de résolution. De telle sorte, à la question 3, pour laquelle Bruxelles s’est positionnée majoritairement en faveur du seuil de 50.000 habitants, un amendement a été déposé par la Fédération pour baisser ce seuil à 20.000 habitants et pour que le décumul intégral fonctionnel y soit appliqué

De même d’autres amendements ont été discutés sans être, pour autant, retenus. Pour exemple, intégrer les rémunérations découlant des fonctions privées au seuil légal de 150 % de la rémunération parlementaire.

Je ne me limiterai pas à l’exposé de ces résultats. Nous ne l’ignorons plus, la position bruxelloise n’est pas majoritaire ce jour et nous nous dirigeons vers l’adoption de la position B amendée.

Il s’agira, en résumé, de prononcer :

  • Un décumul intégral pour les communes comptant plus de 50.000 habitants
  • Une rémunération unique et plafonnée au maximum à une indemnité parlementaire à l’ensemble des mandataires

Bien que ce résultat ne soit celui escompté par notre Fédération, Il convient d’être juste, ce résultat n’est pas anodin, et ce, à plusieurs titres

Tout d’abord, parce que les mesures qu’il impose et qui ont été citées ci-avant marquent immanquablement des avancées notables. Ensuite, il convient de renvoyer à la genèse de ce jour.

Il y a six mois, les questions débattues aujourd’hui étaient à peine envisagées. Il y a un mois, le 03 juin dernier, les formules proposées nous renvoyaient à 2024, voire un hypothétique au-delà. Aujourd’hui, ces mesures immédiates constituent le résultat concret d’un espoir mis en chantier.

Au-delà du résultat, le processus se doit d’être également souligné.

Il a permis de nous mobiliser voir de nous remobiliser en tant que militants dans nos sections, nos USC et nos Fédérations. Il a permis de nous exprimer dans des débats sincères, vifs, denses, intelligents et à la hauteur de notre idéal et de notre engagement. Nous avons tous en tête la situation politique et les sondages parus ce samedi.

Ce résultat nous en portons individuellement et collectivement la responsabilité car, au-delà des affaires, des manquements éthiques de certains, il nous appartenait, comme ce fut le cas ces dernières semaines, d’animer notre Parti afin de modeler le réel aux couleurs de notre idéal. Pour paraphraser un ami : Manquer à cet objectif fut sans doute notre première et plus déterminante faute, les manquements éthiques et les affaires ont en été une autre.

Je le dis avec gravité, cet idéal ne saurait souffrir de ruptures ou de divisions. Dehors, l’on tentera d’opposer le vote de sept fédérations contre sept autres, de faire valoir un ratio de 48 contre 52, d’indiquer que le Parti, notre Parti, est clivé et en difficulté.

Je suis pourtant là, debout, devant vous camarades, et bien que minoritaire aujourd’hui avec ma Fédération, je suis heureux du processus militant qui a mené à ce jour. Alors, profitons de l’élan de mobilisation de nos militants qui démontre, aujourd’hui encore, que nous avons raison d’être exigeants.

Profitons de cet élan pour nous projeter ensemble hors nos murs et vers demain.

Car ne nous trompons pas,

Si les questions traitées ce jour sont fondatrices et fondamentales,

Si l’exigence d’éthique chez nous, socialistes, doit être un absolu,

L’exigence de penser le réel et de le penser en un idéal au bénéfice de tous doit demeurer notre préoccupation essentielle.

Une préoccupation essentielle au profit de tous ceux qui, ici ou hors ces murs, nous marquent leur confiance.

Soyons en dignes camarades et mettons nous au travail.

 

 

 

 

Réforme de la gouvernance bruxelloise

Réforme de la gouvernance bruxelloise

Le PS bruxellois tiendra son Congrès sur la Gouvernance le 23 juin prochain

 

Réuni en bureau élargi,  le PS Bruxellois a d’abord fait le point sur le dossier lié la gestion du samusocial et les sanctions qui s’en sont suivies.

Il a confirmé à l’unanimité la nécessité d’une enquête pour que toute la clarté soit faite.

En outre, nous proposons d’élargir toute de suite la transparence, le contrôle, et les obligations des mandataires PS. Chacun d’entre eux devra transmettre à la Fédération, pour le 28 juin, la liste de tout mandat (direct, indirect, public ou privé) qu’il détient au sein d’autorités publiques ou de structures – publiques ou privées – dont le financement est principalement public.

D’autre part, le PS bruxellois a également abordé les nécessaires réformes de gouvernance. Il rappelle que dès le mois de février il s’était prononcé en faveur de 22 mesures liées à la gouvernance et à la démocratie participative. Parmi ces mesures, étaient notamment proposés le mandat unique (décumul intégral), la diminution du nombre de mandataires et la transparence des fonctions.

Le Bureau national du Parti fera lundi prochain des propositions de réforme de nos statuts qui seront ensuite proposées au Congrès extraordinaire du 2 juillet.

Le PS bruxellois se prononcera sur ces propositions lors d’un Congrès extraordinaire, le 23 juin prochain, et appelle toutes les sections à se réunir avant cette date pour que tous les militants puissent participer à la décision.

40% des enfants bruxellois vivent dans la pauvreté ! #Act4Youth

40% des enfants bruxellois vivent dans la pauvreté ! #Act4Youth

Les enfants sont le groupe le plus vulnérable face à la détresse économique. Nous pensons qu’ils ne devraient pas subir les conséquences de la crise.

40% des enfants bruxellois vivent dans la pauvreté ! C’est INACCEPTABLE. 

NOUS EXIGEONS UNE GARANTIE PETITE ENFANCE 

Notre programme pour eux consiste à faire en sorte que tous les enfants d’Europe aient accès à des soins gratuits, une éducation gratuite, des garderies gratuites, un logement décent et une alimentation appropriée. Certains pensent que tout leur est acquis. Nous prenons pour notre part soin de rendre tout ceci réel.

Prenons l’exemple de Saint-Josse où le bourgmestre socialiste, Emir Kir, a instauré les garderies gratuites ! C’est dans ce sens que le combat doit continuer !

Nous pensons par ailleurs que l’Union Européenne s’engage à accroître le financement des programmes concernant la pauvreté de l’enfance. Nous souhaiterions un Fonds Européen spécifiquement destiné à ce sujet et avec un financement propre.