QUELLES SOLUTIONS POUR UNE MEILLEURE MOBILITE A BRUXELLES ?

QUELLES SOLUTIONS POUR UNE MEILLEURE MOBILITE A BRUXELLES ?

Personne ne nie qu’aujourd’hui, il est devenu difficile de circuler à Bruxelles. La mobilité sera l’un des principaux enjeux des années à venir. Au PS, nous plaidons pour un investissement important en faveur d’une meilleure mobilité.

Bruxelles a aujourd’hui déjà beaucoup d’offres de transport différentes : bus, tram, métro, train, pistes cyclables, vélos et voitures partagés, taxis et taxis collectifs. C’est grâce aux efforts menés par la Région bruxelloise depuis des années. Beaucoup d’argent a été investi à la STIB par exemple. Il est toutefois important de poursuivre et d’amplifier les efforts. Le Gouvernement bruxellois a ainsi décidé les mesures suivantes :

— un plan d’investissement pour les transports en commun de 5,2 milliards € jusqu’en 2025, avec de nouvelles lignes de métro et de trams, de nouveaux bus, etc. ;

— la création de 8.000 places pour des parkings de transit à l’entrée de Bruxelles ;

— la construction de pistes cyclables sécurisées et de stationnement vélo ;

— la rénovation des tunnels (certains sont déjà rouverts comme les tunnels Stéphanie, Montgomery, etc. ; d’autres travaux sont en cours dans les tunnels Porte de Hal, Reyers et Léopold II).

En Région bruxelloise, un tiers des déplacements sont liés à des navetteurs. Il faut donc aussi offrir des solutions qui tiennent compte des gens habitant en dehors de Bruxelles et qui viennent y travailler. C’est pourquoi il faut coordonner les différents moyens de transport (SNCB, STIB, TEC, De Lijn, vélos, voitures partagées et voitures, taxis, etc.). Cela doit permettre d’utiliser au mieux les infrastructures existantes. L’Etat fédéral et les autres Régions doivent contribuer à régler les problèmes de mobilité à Bruxelles qui ne concernent pas que les Bruxellois. L’État fédéral doit augmenter l’offre de train. Il doit aussi achever le RER une bonne fois pour toute.

 

FAUT-IL INTERDIRE LES VOITURES EN VILLE ?

Non, il ne faut pas interdire les voitures en ville, en tout cas pas totalement. Ce ne serait pas praticable pour les personnes qui y vivent. Pensons par exemple aux personnes âgées, aux familles avec enfants, aux personnes à mobilité réduite, aux taxis, aux gens qui ont besoin de leur voiture pour travailler ou pour faire des courses, etc. Les

voitures ont beaucoup d’avantages. Toutefois, la présence et la circulation de voitures créent aussi beaucoup d’ennuis. Elles causent de l’insécurité routière. Elles polluent. Elles dégradent la qualité de l’air, ce qui rend les gens malades (problèmes respiratoires, cardiaques, etc.). Elles font du bruit. Elles provoquent des embouteillages. Elles utilisent de l’espace public pour rouler et stationner, et cet espace n’est plus disponible pour les piétons, les cyclistes, etc.

C’est pourquoi il faut chercher à réduire le nombre de voitures en général et, en particulier, le nombre de voitures en ville. Il faut aussi encourager les citoyens à utiliser leur voiture uniquement quand c’est nécessaire. Il faut enfin favoriser les voitures les moins polluantes possible. Cela permettra de rendre les centres urbains plus agréables à vivre pour tous les habitants. Il est bien entendu nécessaire de développer des alternatives aux voitures. Chaque citoyen doit pouvoir se déplacer sans difficultés dans sa ville.

 

Plusieurs mesures sont proposées par le PS allant en ce sens :

§ Favoriser les moyens de transport les moins polluants et les moins. envahissants : d’abord la marche, puis le vélo, puis les transports en commun, puis les transports en voiture partagée, enfin les transports en voiture seul ;

§ Prévoir des trottoirs larges et spacieux pour encourager les piétons ;

§ Installer et entretenir des pistes cyclables pour les vélos ;

§ Investir dans des transports en commun rapides, ponctuels, fréquents et bon marché ;

§ Encourager la mobilité partagée (vélos partagés, voitures partagées, covoiturage, etc.) ;

§ Soutenir les vélos électriques, les deux-roues motorisés ;

§ Prévoir des taxis sociaux, accessibles à bas prix pour ceux qui ont des difficultés (personnes à mobilité réduite, citoyens à faibles revenus, etc.) ;

§ Installer des centrales de mobilité dans les villes et communes qui coordonnent les divers moyens de transport (horaires, ticket, information, etc.) et en offrent des nouveaux si nécessaire (vélos partagés) ;

§ Inciter fiscalement à l’achat de voitures peu puissantes et peu polluantes ;

§ Aménager les rues et les places pour les rendre agréables pour les piétons et les cyclistes et offrir des activités (services, culture, loisirs, commerces) ;

§ Installer des zones piétonnes ou semi-piétonnes dans les lieux très fréquentés qui s’y prêtent, et en se concertant avec les riverains

Vers un monde global et régulé – discours de Delphine Houba

Vers un monde global et régulé – discours de Delphine Houba

Il tenait à cœur aux représentants des sections participants à la Commission de résolution de souligner l’importance de l’internationalisme pour les socialistes. Ce n’est pas tout de chanter l’Internationale, c’est aussi important de la faire ! Et nous n’avons certainement pas à en rougir quand on voit la force de l’action commune, dont l’ONG Solidarité socialiste fait partie.

La réalité du contexte international, aujourd’hui, c’est quoi ? Nous vivons dans un monde globalisé et multipolaire. Ce n’est pas quelque chose de lointain et d’abstrait : ce monde a des impacts directs sur notre quotidien.

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Force était de constater l’absence de propositions regroupées sous un titre « international » permettant de visibiliser cette thématique. A la suite des discussions, la Fédération bruxelloise propose dès lors l’ajout d’un nouveau chapitre intitulé « Un monde global et régulé »La vision défendue dans ce nouveau chapitre est celle d’un modèle de développement qui soit juste et qui se place dans un monde en paix.

Cette vision est déclinée à travers deux axes :

  • Réduire les inégalités, ce qui passe par un commerce mondial solidaire, la défense de la souveraineté alimentaire, l’annulation des dettes souveraines, le soutien à un meilleur accès à l’éducation et des politiques d’aide au développement mieux pensées.
  • Mener une politique étrangère conforme à nos valeurs, ce qui se traduit par un contrôle démocratique sur l’action extérieure, le soutien au multilatéralisme pour construire la paix, la sortie du nucléaire militaire et, enfin, la restriction du commerce des armes.

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Je peux illustrer ces combats à travers l’approche adoptée en faveur d’un commerce mondial solidaireLe PS s’est battu aux côtés de la société civile pour défendre des lignes rouges face au CETA, l’accord entre l’UE et le Canada. Et le combat n’est pas fini, tant pour le CETA que pour les autres accords du même type qui vont suivre… La Déclaration de Namur, portée par Paul Magnette, défend que la politique commerciale européenne doit s’engager sur la voie d’un changement total de paradigme.

En tant que socialistes, nous soutenons un tout autre commerce. Un commerce conçu dans le sens où l’économie est mise au service de nos ambitions en matière sociale et environnementale, et pas le contraire ! L’ONU travaille actuellement sur un projet de traité contraignant portant sur le respect des droits humains par les entreprises. La catastrophe du Rana Plaza au Bangladesh est là pour nous rappeler l’urgence d’avoir des instruments de ce type.

Il en va aussi du respect de notre fonctionnement démocratique ! Les mandats de négociation doivent être soumis à des procédures de contrôle parlementaire. Et non, nous n’avons pas envie que nos lois soient lues par un autre pays – tout partenaire commercial qu’il soit – avant de pouvoir les adopter !

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L’actualité nous ramène aujourd’hui à d’autres enjeux. Après Lux Leaks, Panama Papers et bien d’autres affaires, un nouveau scandale vient d’éclater avec les Paradise Papers. Vous trouvez normal, vous, qu’une grosse multinationale paie moins d’impôts qu’une PME bruxelloise ? Non, évidemment !La bonne nouvelle, c’est que les socialistes ont des idées pour défendre plus de justice fiscale au niveau européen et international, notamment à travers la mise en place d’une réelle transparence  en la matière et l’interdiction des accords secrets. Ces idées sont également développées au niveau belge.

 

Déclaration de politique générale du Parlement bruxellois – Caroline Désir

Déclaration de politique générale du Parlement bruxellois – Caroline Désir

 

Il y a un peu plus d’un mois, ce Parlement clôturait une mauvaise séquence politique en renouvelant la confiance dans l’action de ce Gouvernement. C’était un acte politique nécessaire qui a permis, je pense, de retrouver le chemin du dialogue. Faire de la politique, ce n’est pas avoir raison tout seul. Ca ne le sera jamais. Creuser le fossé de nos divergences idéologiques, à coups d’anathèmes, témoigne d’une paresse intellectuelle qui consiste à s’accommoder de ce qui nous divise plutôt que de travailler à dégager le commun. Une rétrospective rapide sur cette année parlementaire me rassure, même s’il nous reste une série de dossiers pour lesquels nous avons la même obligation de résultat.

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PS Bruxellois : du changement dans les rangs socialistes

PS Bruxellois : du changement dans les rangs socialistes

La rentrée politique des socialistes bruxellois sera placée sous le signe du changement !

Ce lundi, Kenza Yacoubi rejoindra l’hémicycle bruxellois et prêtera serment pour la première fois. En effet, le nouveau Bourgmestre de la Ville de Bruxelles, Philippe Close, avait annoncé qu’il céderait son siège au Parlement à la rentrée. C’est chose faite ! Kenza Yacoubi, 39 ans, est Conseillère de l’action sociale à Molenbeek. C’est une femme de terrain, active depuis de nombreuses années dans le tissu associatif bruxellois. Au Parlement, elle s’investira notamment au sein de la Commission Environnement.

« Mon moteur au sein de ce Parlement sera de défendre, en collaboration avec les citoyens et la société civile, un projet de société plus juste, solidaire, écologique et démocratique. C’est aujourd’hui plus que jamais une nécessité ! » nous explique la future députée.

Comme annoncé cet été, Caroline Désir prend la relève à la tête du groupe PS au Parlement bruxellois, laissant sa place de députée à la Fédération Wallonie-Bruxelles à Véronique Jamoule qui a déjà siégé au sein de cet hémicycle lors de la législature de 2004-2009. Elle continuera le travail de Caroline Désir au sein de la Commission Enseignement, matière pour laquelle elle affiche une expertise accrue. Elle  a notamment été la collaboratrice en charge de l’enseignement au sein du cabinet de Rudy Demotte.

Chantier des idées – donnons notre voix

Chantier des idées – donnons notre voix

Le Congrès idéologique est lancé. Il se clôturera le 26 novembre à Liège.

Les documents contenant les propositions sont arrivés et se trouvent par ici : http://www.chantierdesidees.be

Vous le constaterez, il y a un document de base très épais mais aussi une synthèse contenant 123 propositions ainsi qu’un projet de manifeste actualisant la Charte de Quaregnon. Le travail dans les sections est essentiel ! C’est aux militants de donner de la voix , c’est avec la participation de chacun que nous construirons l’avenir de notre parti et une société plus juste et plus solidaire.

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Une alternative est possible !

Une alternative est possible !

La génération européenne de demain a besoin de soutien aujourd’hui

16 novembre 2016 – Journée d’Action pour le Plan Jeunesse

 

Chaque génération voit l’Europe d’un œil différent. Pour la génération plus âgée qui a vécu la Seconde Guerre mondiale, le projet européen était la garantie que la guerre n’éclaterait plus jamais sur le continent. Pour la génération suivante, l’Europe était une promesse de prospérité. Pour les générations qui ont grandi dans le bloc de l’Est, l’Europe a représenté l’accès à la liberté et l’espoir d’un avenir meilleur. Pour les personnes qui ont aujourd’hui entre 18 et 30 ans, l’Europe signifie austérité et faibles perspectives d’avenir. Comme nous avons pu le constater au cours des derniers mois, cette situation menace l’existence même de l’UE. Si nous voulons que tous les jeunes Européens se battent pour l’Europe, l’Europe doit alors travailler pour eux. Bien sûr, l’Europe signifie paix, mobilité transfrontalière et meilleures conditions de travail pour tous. Mais, pour les jeunes Européens, ce n’est rien comparé à l’effet dévastateur du chômage sur leur confiance en eux, à la douleur de voir leurs parents obligés de leur donner de l’argent de poche alors qu’ils ont déjà 28 ans, ou encore à la tristesse de ceux qui ont le mal du pays parce que le chômage les a contraints à quitter leur pays d’origine pour trouver du travail à l’étranger.

 

La seule façon de surmonter la crise du chômage des jeunes, la pauvreté et l’exclusion sociale en Europe est d’investir durablement dans les compétences et les chances de réussite des jeunes. C’est la raison pour laquelle la lutte pour des emplois de haute qualité et une solide protection sociale figure au sommet de l’agenda des socialistes et socio-démocrates européens, et que nous organisons le 16 novembre une Journée d’Action pour le Plan Jeunesse avec des campagnes et manifestations publiques à travers toute l’Europe. Notre campagne en faveur d’un Plan européen Jeunesse repose sur quatre piliers :

  • Aucun jeune ne devrait être laissé pour compte : nous demandons une Garantie Jeunes permanente, avec un financement renforcé de 20 milliards d’euros jusqu’en 2020.
  • Tous les jeunes devraient avoir accès à la culture : nous demandons la création d’un chèque-culture européen, une prime que les jeunes pourraient consacrer aux activités culturelles de leur choix.
  • L’éducation est au cœur de la cohésion de l’Europe : nous demandons un Erasmus pour tous, un système qui profite à tous les étudiants, y compris ceux issus de milieux moins favorisés, les élèves des lycées et des écoles professionnelles.
  • La pauvreté des enfants est inacceptable : nous demandons une Garantie européenne pour l’enfance afin que tous aient accès aux soins de santé, à l’éducation, à la garde des enfants, à un logement décent et à une alimentation appropriée.

 

Il est urgent d’agir. Prenons par exemple la garantie pour la jeunesse européenne, l’un de nos projets récents les plus fructueux. Notre famille politique a travaillé dur pour introduire cette garantie, qui a d’ailleurs connu un franc succès. Elle veille à ce que tous les jeunes de moins de 25 ans aient accès à un emploi, un apprentissage, un stage ou une formation continue dans les quatre mois suivant la fin de leur scolarité ou leur perte d’emploi.

 

Après seulement trois années d’existence, 9 millions de jeunes ont déjà bénéficié de la garantie jeunesse et ont ainsi obtenu un emploi, un apprentissage, un stage ou une formation continue. Avec un budget initial de 6,4 milliards d’euros, la garantie pour la jeunesse européenne a entraîné des changements structurels majeurs dans de nombreux États membres. Aujourd’hui, 1,4 millions de jeunes ne sont plus au chômage.

De toute évidence, ce programme est plus que jamais nécessaire. La crise du chômage des jeunes est loin d’être terminée. Un jeune Européen sur cinq est toujours au chômage, un tiers d’entre eux depuis plus d’un an. En cas de mesures d’austérité et de réductions de dépenses, les jeunes sont les premiers à perdre leur travail ou à se retrouver dans une situation d’emploi précaire.

L’expérience bruxelloise est elle aussi édifiante de résultats : Au 1er semestre 2016, plus de 3704 solutions (emplois, stages, formations) ont été offertes par Actiris, Bruxelles formation et le VDAB-Brussel pour les jeunes de moins de 25 ans. Plus de 6600 solutions ont été trouvées pour les moins de 30 ans.

Mais, alors qu’elle s’avère particulièrement indispensable, la Garantie Jeunes est menacée. Le budget initial est épuisé et la proposition européenne de financement jusqu’en 2020 représente une diminution de 75 % des fonds annuels disponibles pour la garantie pour la jeunesse.

Selon nous, cette logique à l’envers n’a aucun sens. Investir dans les compétences des jeunes est la seule façon de contrebalancer les effets désastreux des mesures d’austérité des années précédentes. Pour que la garantie pour la jeunesse devienne un élément permanent de la politique européenne de l’emploi et qu’elle fasse partie du modèle social européen, nous nous battons pour un financement continu de 20 milliards d’euros.

 

Pour garantir que l’Union européenne soit synonyme de prospérité pour les jeunes, l’investissement dans les compétences et dans l’inclusion sociale est crucial. Nous voulons faire de l’Europe un environnement propice aux jeunes, un lieu où chacun aura la chance de se rendre au travail chaque matin et d’en vivre décemment, un lieu où aucun enfant ne se couchera le ventre vide, un lieu où tous les jeunes pourront explorer leur propre culture et découvrir celle des autres, un lieu où tous auront la possibilité d’étudier à l’étranger. La jeunesse européenne mérite une Garantie Jeunes suffisamment financée, un Erasmus pour tous, un chèque-culture européen. Et les enfants européens méritent une Garantie européenne pour l’enfance.

La solidarité est le moteur des socialistes et démocrates européens. C’est pourquoi nous vous invitons tous à participer à notre Journée d’Action pour le Plan Jeunesse le 16 novembre. Venez soutenir les jeunes Européens !