60 mois de baisse successive du chômage des jeunes à Bruxelles!

60 mois de baisse successive du chômage des jeunes à Bruxelles!

60 mois de baisse successive du chômage des jeunes à Bruxelles !
Le PS avait voulu la garantie-jeunes pour donner à ceux-ci, et le plus vite possible, un stage, une formation, un emploi. Nous avions dit que le chômage est insupportable pour celles et ceux qui le subissent et que c’est une responsabilité collective de l’éliminer.
Le nouveau système que nous avons proposé fonctionne !!! 
Actiris et Bruxelles Formation viennent de sortir leur chiffre : depuis mai 2013, le nombre de jeunes chercheurs d’emploi bruxellois a baissé de 5.452 unités, soit une diminution de 40,7%.  Notre Région connaît donc la plus forte baisse de chômage chez les jeunes par rapport aux 4 autres grandes villes belges que sont Anvers, Charleroi, Liège et Gand.
Bien sûr il y a encore trop d’hommes et de femmes qui ne trouvent pas d’emploi et c’est pour cela qu’il ne faut pas être triomphaliste. Mais nous devons donner l’espoir. Nous avons d’autres projets pour élargir le succès de la garantie emploi jeunes et l’étendre à l’ensemble des demandeurs d’emplois.
C’est une priorité pour le PS #ObjectifZéroChômage
Avec des politiques d’emploi comme celles-là, avec la réduction du temps de travail et des politiques de soutien à l’économie, le plein emploi devient possible !!
Premier Mai engagé pour Bruxelles

Premier Mai engagé pour Bruxelles

Hier, nous célébrions le Premier Mai. Le premier mai est un jour important pour les socialistes. Pour reprendre les mots de l’un de nos camarades : “Le Premier Mai, c’est un symbole. Le témoin de toutes les luttes passées et à venir, de ces femmes et de ces hommes qui se bougent tous les jours, dans l’ombre ou la lumière pour qu’un matin, ceux qui ont moins aient plus”.

A cette occasion, cette année, nous mettions à l’honneur celles et ceux qui s’engagent pour Bruxelles, les porteurs de projets solidaires, avec Mehdi Kassou (Plateforme citoyenne) et Cécile Vainsel (Frigo solidaires). Nous avons aussi abordé l’excellent bilan des mesures progressistes en matière d’emploi en Région bruxelloise.  Nous allons atteindre les 60 mois successifs de diminution du chômage des jeunes. Grâce au gouvernement de Rudi et à la concertation sociale, grâce à nos fonctionnaires dirigeants, Olivia, Gregor et leurs équipes, Bruxelles est devenue le moteur de la croissance de la population à l’emploi du pays. En 5 ans, le nombre de bruxellois à l’emploi a augmenté de 9,5%. 5 X fois qu’en Flandre. Bizarre que ceux qui cassent Bruxelles au jour le jour n’en parlent pas !!

Retrouvez le discours de notre Présidente :

Mes chers Camarades,

Pendant des mois, nous avons travaillé sur notre projet d’avenir.

Ce que le socialisme a apporté au progrès, à la justice sociale, aux libertés individuelles est immense. Mais pas question de s’endormir sur ses lauriers. Nous n’avons pas terminé.

Le monde bouge avec ses extraordinaires avancées, découvertes au niveau médical par exemple. Mais aussi avec ses nouvelles formes d’esclavage. Qu’elle est loin l’époque où on se battait pour la qualité de l’emploi. Quelle régression quand je constate les conditions de travail chez Lidl par exemple.

Dans son excellent baromètre du gouvernement MR/N-VA, Ahmed Laaouej que j’applaudis des deux mains, voit juste lorsqu’il titre « délivrez-nous de Deliveroo ». Avec l’économie de plateforme, ce sont ces emplois-là, genre Uber ou Deliveroo, qui se multiplient : on voit des travailleurs se vendre littéralement sur le net en acceptant des conditions de travail dignes du 19esiècle.

Le monde bouge et l’économie du numérique qui, bien régulée, pourrait être un progrès considérable pour notre bien vivre, est en train de manger des emplois à la pelle. Ce que masque le gouvernement en multipliant les petits emplois à temps partiels avec perte de salaire et sans compensation.

Et le laisser faire libéral permet à cette économie de grignoter nos libertés et la protection de notre vie privée.

Nous devenons plus que jamais des produits commerciaux. Chaque recoin de notre personnalité est exploité sur la toile par les GAFA – Google, Amazon, Facebook et Apple-pour faire du profit ou manipuler des campagnes électorales.

Ce n’est pas Aldous Huxley qui le prédit ; c’est par exemple Cambridge Analytica qui grâce à Facebook a détourné des millions d’informations et permis à Donald Trump de devenir le dangereux 45eprésident des Etats-Unis.

Le monde bouge et chacun s’inquiète du travail des lobbys qui accélèrent le mouvement de destruction de la planète.

Chaque fois que des accords sont conclus pour empêcher le réchauffement climatique, pour réduire drastiquement l’usage des combustibles fossiles, des groupes industriels ou financiers sont là, dépensant des fortunes pour que leurs profits échappent à un changement de production et de consommation.

Et peu importe pour eux que l’avenir devienne incertain pour les générations futures et que des pauvres gens, vivant dans des zones inondables ou désertiques soient livrés à une transhumance de survie !!! Oui le monde bouge à une vitesse jamais rencontrée dans l’Histoire. Et pendant ce temps, les gouvernements de droite, partout en Europe, culpabilisent la population. C’est de sa faute – et pas celle du capitalisme financier bien sûr – si le monde court à sa perte.

Alors, disent-ils, il faut cesser avec ce qu’ils appellent des privilèges et que nous appelons nous la justice sociale, fiscale et environnementale. Le gouvernement MR/N-VA en est une parfaite illustration.

Qu’on se penche un seul instant sur le nouveau régime des pensions qu’ils organisent : report à 67 ans ; les années de galère au chômage ne seront plus assimilées pour le calcul des pensions ; les taxes à la consommation qui ont diminué le revenu des pensionnés ; des travailleurs du secteur public qui sont littéralement dévalisés comme les cheminots ou les professeurs qui vont travailler 3 à 5 ans de plus avec des pensions rabotées.

Et pendant ce temps-là, les cadeaux fiscaux aux rentiers et aux diamantaires anversois pleuvent pour rassurer la bourgeoisie financière.

Ce gouvernement sort des réformes à tour de bras. Et c’est la marche arrière du progrès qui est enclenchée.

Même la majorité au parlement est dans le conservatisme le plus méprisable y compris dans les matières éthiques, où, renouant avec les années de plomb, le CD&V et la N-VA empêchent le débat sur la dépénalisation de l’avortement !!

Merci à Karine Lalieux de se battre avec tout le groupe à la Chambre pour que le respect de la liberté des femmes s’impose contre vents et marées.

Ce gouvernement ne veut plus de notre démocratie sociale. Ils plaident le modèle anglo-saxon à la Thatcher, jusque dans le langage qu’ils emploient pour tromper la population. Écoutez cette modernité :

  • Tax-shift : en français, on peut traduire par 15 milliards pompés en 5 ans dans la poche des travailleurs par le saut d’index et les taxes à la consommation pour alimenter le profit des entreprises et du capital.
  • Flexi-jobs : c’est la flexibilité à l’extrême. Année après année, ce sont des centaines de milliers de travailleurs qui subissent des contrats d’un jour. Avec comme point d’orgue, cette nouveauté inouïe : le contrat intérimaire à durée indéterminée.
  • Starters-jobs : réduction du salaire minimum pour les jeunes : un jeune de 18 ans gagne en brut 18% de moins qu’un jeune de 21 ans.
  • Back to work : sanctions pour les invalides s’ils ne retournent pas au travail assez vite.
  • Enable : nouveau nom de la coopération au développement qui masque une économie redoutable dans la solidarité avec les pays les plus pauvres.
  • Business International Court : l’accès à la justice devient de plus en plus difficile, et l’indépendance du pouvoir judiciaire est régulièrement mise en cause ; les avocats, les magistrats, les greffiers, les agents pénitentiaires pleurent du manque de moyens dont ils disposent. L’arriéré judiciaire est effrayant. Mais pas pour tout le monde : à l’avenir, les grandes entreprises multinationales vont bénéficier d’un tribunal rien que pour elle, loin de la mélasse populaire !!

Voilà mes chers Camarades, leur modernité.

Alors utilisons leur langage pour dire qu’on en a assez d’eux. Avec 2 mots simples et forts à la fois : GET OUT !! 

Mister Michel, Mister De Wever, GET OUT !!

Bruxelles à l’écoute de ses artistes

Bruxelles à l’écoute de ses artistes

Le PS s’est lancé  il  y a deux ans dans un projet participatif : société civile, camarades et élus ont rédigé ensemble les grandes orientations qui inspireront la rédaction (conjointe avec les Bruxellois.es) de notre programme pour les communes de Bruxelles. La Fédération bruxelloise a amendé ce texte en fonction de la réalité bruxelloise.

Découvrez par ici chaque jour, une nouvelle grande orientation que le PS dans chaque commune devra intégrer dans son programme.  Nous commençons ce soir avec la situation des artistes locaux dont fleurit notre Région.

Parmi ces grandes lignes, le PS souhaite

  • Promouvoir la culture locale

 Le talent des artistes belges, francophones en particulier, est reconnu de par le monde. Les politiques culturelles des communes peuvent permettre l’éclosion de nouveaux talents. A cette fin, le PS propose de :

  • Favoriser la programmation et la mise en avant des artistes locaux dans les événements culturels des communes et provinces (première partie d’artistes professionnels, expositions, etc.) ou l’aménagement des lieux publics ;
  • Inciter les télévisions et radios locales à valoriser les artistes, associations culturelles et événements culturels locaux dans leurs programmes ;
  • Promouvoir l’émergence des jeunes artistes, notamment locaux ;
  • Valoriser le patrimoine mobilier et immobilier local par la mise en place, à l’échelon local, d’évènements spécifiques et par une participation active aux opérations mises en place par les Régions (la Wallonie, la Région de Bruxelles-Capitale) et par la Fédération Wallonie-Bruxelles.
  • Encourager l’accès au patrimoine historique, muséal, artistique, scientifique et géographique soutenu par les Régions et la Fédération Wallonie-Bruxelles.

 

Moderne, uber ?

Moderne, uber ?

Quand l’auteur des Misérables déclarait que « le travail ne peut être une loi sans être un droit », il dénonçait une situation encore bien trop répandue de son temps où les travailleurs, livrés à eux-mêmes, proposaient leur service pratiquement au jour le jour dans des conditions de travail qu’on n’imagine plus aujourd’hui. Pour des salaires le plus souvent calculés à la tâche et sans protection aucune, l’ouvrier du Paris du XIXème était en réalité totalement tributaire des aléas déterminés par la seule loi du marché. Alors, les travailleurs s’organisaient en corporation et mutualisaient une partie de leur salaire pour s’assurer collectivement devant les risques du travail et lutter ensemble pour de meilleures conditions. A l’époque, ces porteurs de progrès et de modernité tels que le fut notre cher Hugo, défendaient l’instauration de droits. Ceux-là même qui permettront petit à petit d’élaborer le droit du travail, la gestion paritaire et la sécurité sociale.

On aurait tort de l’oublier quand, de nos jours, les génies de la Silicon Valley qui se revendiquent du progrès et de la modernité mettent pourtant les bouchées doubles pour contourner toutes les règles visant à garantir l’équité entre le pourvoyeur et le chercheur d’emploi isolé. Empruntant qui plus est les attributs de l’économie collaborative, les plateformes telles qu’Uber cherchent à légitimer leur activité en se faisant passer pour des startups créatives et innovantes, en « win-win » pour l’utilisateur et le travailleur.

La recherche est pourtant vaine, au sein de ce modèle, pour retrouver les principes structurant de l’économie collaborative : (1) la logique d’organisation horizontale, décentralisée et non-hiérarchique ; (2) la mutualisation et l’accès libre aux outils et connaissances par et pour les membres ; (3) la poursuite d’intérêts communs dans une logique de totale coopération des parties prenantes.

En effet, les détenteurs de la plateforme (1) sont seuls à décider de ses règles d’utilisation (notamment du tarif de la course) et des contraintes auxquelles les fournisseurs doivent répondre pour proposer leur service, (2) n’assument pas les coûts qui sont entièrement à charge des chauffeurs (entretien, assurance,…) et (3) n’ont pour seul intérêt que celui de la maximisation du profit. En faisant reposer l’ensemble du dispositif sur les épaules de chauffeurs indépendants sans autre contrepartie que celle de pouvoir prendre part à la plateforme, Uber s’enrichit en violation de nos acquis sociaux et de nos règles fiscales.

Mais peut-on dès lors nécessairement attribuer l’idée de progrès à toute nouveauté technologique (un smartphone, une voiture sans conducteur, etc.) ou organisationnelle (un nouveau modèle économique, une nouvelle activité lucrative, etc.) ? Cette trop brève incursion historique aura au moins le mérite de nuancer une représentation par trop simpliste de l’idée de progrès, lequel serait intrinsèquement bon (ou mauvais, d’ailleurs). Cet a priori moral nous empêche très certainement d’aborder les enjeux que nous présente l’économie des plateformes de manière rationnelle pour répondre en priorité à la question qui compte vraiment : quelle régulation souhaitons-nous développer par rapport à ces avancées technologiques ?

Notre ferme opposition à l’expansion du dumping social au sein de nos populations de travailleurs, aux logiques d’ultra-flexibilité via des jobs « one day » et à la précarisation accélérée des plus fragiles d’entre nous, constitue un premier garde-fou pour une intégration et une utilisation de ces nouvelles opportunités qui soient réellement respectueuses d’autrui et porteuses de progrès social.

Caroline Désir, Ridouane Chahid, Jamal Ikazban, Isabelle Emmery, Marc-Jean Ghyssels, Sevket Temiz, Véronique Jamoulle, Emir Kir, Hasan Koyuncu, Mohamed Azzouzi, Philippe Van Muylder (Président FGTB Bruxelles), Laurette Onkelinx, Charles Picqué, La Fédération Bruxelloise des Jeunes Socialistes.

Solidarité avec les travailleurs de Carrefour Belgique !

Solidarité avec les travailleurs de Carrefour Belgique !

La Fédération socialiste bruxelloise est scandalisée par l’annonce de restructuration du groupe Carrefour Belgique. 
1233 travailleurs qui seront potentiellement impactés par ces mesures !
L’histoire semble être un tragique éternel recommencement…
Souvenez-vous, septembre 2016, l’annonce choc de la fermeture du site Caterpillar à Gosselies a plongé dans l’émoi et la tristesse la Belgique entière. 
Et Comment ne pas penser aux travailleurs d’ING, d’AXA, de Blokker, de RTL,… ? Janvier 2018, les faits se répètent.  Mais que faire concrètement ?  Après les beaux discours du Premier Ministre et du Ministre de l’Emploi en 2015, où sont passés les actes ? 
Le Gouvernement fédéral n’a pas mis le temps à profit pour réformer la loi Renault afin d’interdire les licenciements boursiers, et aujourd’hui, nous pouvons constater que de nouveaux travailleurs, de nouvelles familles se demandent ce qui adviendra de leurs emplois et de leur futur.
La proposition de loi du Groupe PS la Chambre était pourtant la solution afin que ce genre de drame ne se reproduise plus : une interdiction pure et simple des licenciements boursiers.  Mais le Gouvernement fédéral n’en a eu que faire. 
Nous ne pouvons pourtant pas rester à nouveau immobiles face à cette catastrophe sociale. 
Les grosses entreprises ont tendance à oublier que l’humain est le socle de leur pérennité. 
Carrefour parle de rationalisation, de simplification des « process », d’économie digitale, de grands mots pour dire simplement : « travailleurs, votre emploi est menacé ». 
La Fédération bruxelloise socialiste et sa présidente Laurette Onkelinx souhaitent manifester toute leur solidarité à ces travailleurs et à leurs familles.
Discours Laurette Onkelinx – Présentation des têtes de liste – VOEUX2018

Discours Laurette Onkelinx – Présentation des têtes de liste – VOEUX2018

Discours de Laurette Onkelinx, présidente du PS bruxellois – Voeux 2018

 

Bonjour mes chers Camarades,

 

Je suis aujourd’hui une femme heureuse et pour au moins trois raisons. D’abord vous voir nombreux, joyeux, bruyants, bigarrés à l’image de notre belle Région.

Tous n’ont pas de place assise et nous avons dû refuser beaucoup de monde, je leur présente d’ailleurs mes excuses. Mais vous êtes la preuve, s’il en faut, que militer ce n’est pas seulement combattre les injustices, être sur le terrain des conquêtes, inventer l’avenir, se mobiliser là où le besoin se fait sentir. Militer c’est aussi se retrouver en famille, comme aujourd’hui, simplement se sentir bien aux cotés de ses camarades, c’est partager des moments d’émotion.

La deuxième raison, c’est que ce jour me permet de présenter mes vœux. C’est toujours compliqué de trouver les mots. On dit bonheur, santé, amour,… mais on sait que d’une personne à l’autre, une belle année ça signifie des espoirs différents: aux malades la santé; à celles et ceux qui ont perdu un emploi d’en retrouver; à celles et ceux qui ont perdu un proche de se reconstruire; à celles et ceux qui arrivent à la pension de changer de vie dans la joie de nouvelles découvertes; à celles et ceux qui attendent un enfant – ça on est tous jaloux d’eux – c’est de partager avec lui ce bonheur inouï de la maternité et de la paternité; à celles et ceux qui aiment écrire ou créer c’est de trouver l’inspiration; aux amoureux de la paix que nous sommes tous, c’est de voir la violence, les guerres, les attentats s’épuiser dans le non sens; à celles et ceux qui vivent la misère, l’éloignement, la solitude, la peur du lendemain de connaître le changement; à celles et ceux qui vivent l’amour surtout de le conserver, le chérir, l’arroser quotidiennement pour qu’il grandisse tout au long de l’année. Bref, chacun met dans l’espoir d’une belle année un contenu qui lui est propre et moi je ne peux, au nom du PS bruxellois, que vous souhaiter de tout mon cœur que ces espoirs là deviennent une réalité.

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#idéesPS – Sécurité sociale – Dominique De Vos

#idéesPS – Sécurité sociale – Dominique De Vos

Protections sociales, moyen de lutter contre la pauvreté et redistribuer les revenus de manière plus équitable

Rapport par Dominique De Vos

La sécurité sociale, et plus largement la protection sociale, a fondé le mouvement ouvrier du 19 eme siècle et reste , aujourd’hui plus que jamais, ancré au cœur du socialisme, du syndicalisme et de toutes les gauches. Elle ne peut être dissociée du travail , des conditions de travail sur lesquelles , elle se greffe naturellement.

Si elle est un rempart contre les aléas de la vie professionnelle , filet de sauvegarde que beaucoup nous envie, son efficacité doit être remise en question lorsqu’elle ne protège plus ou pas suffisamment, ceux qui y contribuent.

Les propositions de ce chapitre se liront, se combineront avec celles relatives à l’emploi et à l’économie.

  1. La majorité des allocations minimales de sécurité sociale sont inférieures au seuil de pauvreté (1115 euros /mois pour une personne isolée). Nous proposons d’accorder des prestations de sécurité sociale au niveau de 110 % du seuil de pauvreté et les allocations d’assistance au dessus du seuil de pauvreté .Pour éviter des pièges à l’emploi, il est nécessaire d’augmenter parallèlement le salaire minimum
  2. Un bonus social généralisé serait octroyé à tous les travailleurs , dont les revenus n’atteindraient pas au moins 110% du seuil de pauvreté, après enquête sur les revenus donc.

Le financement, le risque de dissuasion du travail et d’encouragement les employeurs à diminuer les salaires, le régime social et fiscal doivent être préalablement étudiés en profondeur afin de donner à cette proposition les ailes de son ambition .

  1. L’individualisation des droits en sécurité sociale , monstre du loch ness , devient enfin une priorité . Il s’agit de remplacer les droits dérivés ( prestation sociale accordé à un individu sur base d’un lien de parenté, d’alliance ou de cohabitation avec un autre individu adulte qui dispose de droits propres )par des droits propres , acquis personnellement sur base du travail. Pour préserver la cohérence, Il est indispensable d’opérer cette réforme dans toutes les branches de la sécurité sociale sachant que les modalités seront très différentes. Il va de soi que la réforme ne pourra se faire que progressivement , par cohortes d’âges en commençant pas une information des plus jeunes générations.

Il est tout aussi fondamental de réaffecter les marges financières qui peuvent en découler dans la branche pension , au relèvement des pensions les plus faibles …

  1. Accorder de nouveaux droits

Aux indépendants ; nous soutenons la demande des indépendants d’égaliser leur sécurité sociale au niveau des salariés …..mais dans leur propre régime qui doit prendre en charge le financement . A ce propos , encourageons la révision des modalités de solidarité du statut social des indépendants, vers une progressivité des cotisations versées au statut social des indépendants .

 

Aux travailleurs dans des contrats précaires ou atypiques : pourquoi ne ferait-on pas contribuer un peu plus les employeurs bénéficiant de la flexibilité des types de contrats et des conditions de travail par une cotisation sociale pour tout emploi à temps réduit , intérimaire , hors CDI ? Rappelons nous les cotisations spécifiques prélevées sur les prépensions des années 80 …..

  1. Les conditions d’octroi originelles des allocations de sécurité sociale doivent être respectées et non suspendues à des aléas économiques et budgétaires. Ainsi une allocation de chômage ne doit pas être conditionnée par le marché du travail ni à une situation de cohabitation Ne biaisons pas avec la responsabilité des autorités publiques dans l’accompagnement actif et efficace du demandeur d’emploi dans sa recherche de réinsertion sur le marché du travail .
  2. Afin d’assurer aux bénéficiaires leurs droits , les moyens informatique et les bases de données publiques devraient examiner d’initiatives et automatiquement les droits d’allocations d’assistance aux éventuels bénéficiaires comme cela se fait déjà pour la plupart des droits de sécurité sociale . Associer les partenaires sociaux le cas échéant.
  3. pension

Il n’y a pas lieu d’alarmer la population avec des discours de Cassandre : l’augmentation du coût du viellissement reste inférieure a l’évolution positive du PIB . Les pensions pourraient être payées si la volonté politique existait. Si le budget de la sécurité sociale attaqué de toutes part faut-il le rappeler, ne le permettait plus, pourquoi ne pas affecter une partie des recettes fiscales provenant des revenus du capital à la préservation , la consolidation de nos pensions ?.

Rétablir l’âge normal de la pension à 65 ans  comme le demande les syndicats ? Je plaiderais davantage pour la constitution de droits complétant nos carrières et acquérir ainsi des prestations suffisantes ou, le cas échéant, prétendre à une anticipation légitime ( pour travaux pénibles par exemple ) En d’autres termes alllongeons les carrières par des mécanisme de prises en compte des diplômes , périodes assimillées , de régularisation volontaires , etc .

  1. L’allocation de remplacement des revenus des personnes handicapées au sein de la securité sociale devrait être accordée de manière automatique , moyennant le respect d’un plafond .

L’ allocation d’intégration pour frais supplémentaires en raison du handicap , devrait , elle , ête accordée automatiquement moyennant le respect d’un plafond de revenus réels du bénéficiaire.

  1. Les employeurs de travailleurs en situation de maladie ou de handicap devraient proposer des aménagements raisonnables pour les maintenir dans leur milieu de travail et les aider à faire face aux difficultés de soins, de réhabilitation , offrir des possibilités de reclassement.
  2. Pour réaliser les propositions 101 , 102, 108 , il nous faudra une financement voire un refinancement solide de la sécurité sociale. On sort d’une loi de définancement …Compter sur l’augmentation des salaires est peut-être optimiste , revenir sur les réductions de charges même avec emplois compensatoires , encore plus ….Pourquoi ne pas faire appel aux revenus du capital ? via une CSG ? Mais , encore une fois , affecter à la sécu !!

En tout cas , l’équilibre entre sources provenant des cotisations sociales et les recettes fiscales s’impose pour légitimer la gestion paritaire à long terme.   N’abandonnons l’objectif de faire contribuer les employeurs à la solidarité générale et …….à la paix sociale en fin de compte .

#idéesPS – Justice et sécurité – Rudi Vervoort

#idéesPS – Justice et sécurité – Rudi Vervoort

C’est avec grand plaisir que je m’adresse à vous afin d’évoquer le résultat de nos travaux en matière de sécurité et de justice. Ceci est d’autant plus important pour moi qu’il ne vous aura pas échappé que ces questions me tiennent particulièrement et personnellement à cœur.

Cette tribune est pour moi l’occasion de vous faire connaître quelques réalités au sujet de notre implication et notre combat quotidien sur ces questions.

Non, la gestion de la sécurité n’est pas l’apanage de la droite. Oui, la sécurité et la prévention sont au cœur des politiques que nous menons et la vision socialiste en la matière est non seulement la plus progressiste mais se traduit par des réalisations très concrètes.

Comme vous le savez peut-être la Sixième réforme de l’Etat a confié à la Région bruxelloise une série de compétences spécifiques en matière de sécurité civile et de coordination des politiques de sécurité et de prévention.

Ces compétences nous les exerçons pleinement, et sans ménager nos efforts depuis 2015.

A travers le financement de dispositifs de coordination et des initiatives nouvelles, la Région bruxelloise a renforcé grandement les zones de police et les coordinations entre celles-ci :

  • Un Plan Global de Prévention et de Sécurité a été adopté il y a un an par tous les acteurs locaux et régionaux qui adhèrent à dix priorités et une centaine de mesures opérationnelles qu’il porte. Ces mesures vont de la mise en place d’un Centre de délivrance contrôlée d’héroïne, à l’instar de ce que nos camarades liégeois ont mis en place il y a quatre ans, jusqu’au déploiement de nouvelles antennes de commissariats de quartiers.
  • Nous avons mis en place un Centre de Communication et de Crise (avec le SIAMU, la Police Fédérale, les Zones de police, la STIB, …) lié à un Centre de Visionnage connecté à un redéploiement de caméras sur tout le territoire.
  • Des accords inédits ont été pris pour une coordination permanente avec le Parquet de Bruxelles ;
  • Un dispositif de lutte contre le radicalisme a été mis en place patiemment et discrètement, qui s’appuie sur un réseau de terrain, des formations, des développements d’outils… ;
  • Et je l’ai annoncé cette semaine, nous créons une école régionale des métiers de la sécurité, qui réunira sur son campus le SIAMU (pompiers bruxellois), l’Aide Médicale Urgente, la police et l’école d’administration publique.

Je suis heureux de voir que le chantier des idées épouse un très grand nombre des objectifs que nous nous sommes nous-mêmes assignés.

Ils sont gages de cohérence, d’une sécurité et d’une justice efficaces et à visage humain. Ils se débarrassent de l’atmosphère ambiante sur ces questions alors que le Gouvernement MR-NVA et le retour d’un CDnV très conservateur prônent le plus souvent des solutions expéditives et, oserais-je dire musclées.

Ainsi, les chapitres qui y sont consacrés intègrent notamment, et outre, l’évident besoin de réinvestir efficacement dans le service public qui est victime de la politique austéritaire du Gouvernement Michel :

  • La réaffirmation essentielle que la sécurité est et doit demeurer un monopole d’Etat.

C’est à l’Etat dans ses différentes composantes, et à lui-seul, via les services de police, d’assurer l’exercice des compétences essentielles de sécurité. Le texte le rappelle : « Confier la prérogative de la sécurité à un service public n’est pas une position dogmatique de la part des socialistes. Elle est avant tout guidée par des raisons démocratiques et d’efficacité. »

  • Seconde affirmation essentielle et chère à mes yeux : la proximité comme leitmotiv de la police locale 

Renouer le lien entre la police et les citoyens est primordial. La police doit intégrer la diversité de la population dans son fonctionnement et ses services. À cet effet, il faut :

  • favoriser l’engagement d’agents vivant sur le territoire de la zone de police ;
  • mettre en place des lieux de discussions entre la police et la diversité ;
  • lutter contre les contrôles “au faciès”;
  • favoriser la formation des agents aux thématiques liées à la diversité, à la cohésion sociale et à la dimension de genre.

Je suis certain que pour chacun d’entre nous, et probablement de manière très vive pour les camarades bruxellois, ceci est à la fois une évidence… et un combat de tous les jours.

  • Bien sûr, comment y échapper, hélas, l’efficacité dans la lutte contre le terrorisme est largement évoquée.

La lutte contre le terrorisme requiert de la finesse et une surveillance renforcée en permanence. Il convient à la fois de se donner les moyens de lutter avec force et vigueur contre la barbarie terroriste et de veiller à respecter les balises de l’Etat de droit, notamment en termes de libertés individuelles.

Il faut travailler sur la prévention avec l’aide des polices locales, en particulier des policiers de quartier. Il faut enfin, et c’est notre combat permanent, lutter contre les amalgames qui sont notre pire ennemi dans cette lutte.

Vous me permettrez enfin de souligner qu’au plan de la justice, aussi, le texte soumis est profondément ambitieux, cohérent et construit sur nos valeurs ! :

  • Car nous voulons l’accès à la justice pour tous par la mutualisation des frais de justice.
  • Car nous proposons une aide juridique plus étendue et adaptée aux réalités actuelles
  • Car nous proposons un taux de TVA réduit pour les particuliers sur les prestations d’avocats
  • Car nous proposons des amendes augmentées pour les hauts revenus
  • Car nous proposons une réforme de la politique pénitentiaire. De nombreux Bourgmestres bruxellois en sont inquiets : l’inflation pénitentiaire à laquelle nous assistons risque de conduire à une impasse sur les plans tant de l’efficacité, de la dissuasion, du coût financier que de la désintégration sociale des détenus. C’est une catastrophe qui ne se règlera pas à coup de PPP ! Il est temps de proposer une réforme d’envergure de la politique pénitentiaire.
  • Enfin, et c’est bien sur là sans doute le plus fondamental et me permet de rejoindre les premières préoccupations évoquées en matière de sécurité : Une réforme de la politique criminelle est urgente et indispensable ! Il faut désengorger des cours et tribunaux, la Justice doit se donner les moyens de poursuivre plus efficacement la criminalité organisée, dont la délinquance en col blanc, qui échappe trop souvent à son attention. Notre justice est disloquée, à plusieurs vitesses et ne parvient pas à remplir sa mission première : garantir une égalité des droits et une protection égale à tous.

 

 

Ceci est la démonstration de notre action et de notre détermination à ne pas laisser le champ de la sécurité et de la justice aux solutions toutes faites de la droite.

Quand nous parlons de police de proximité, de diversité et de politiques transversales, intégrant pleinement les enjeux de prévention, nos adversaires n’ont à la bouche que privatisation de la sécurité, tolérance zéro et justice expéditive.

Des formules creuses. Des discours poujadistes, souvent. Et bien sûr, des raccourcis stigmatisants et méprisants pour certaines populations qui sont finalement souvent elles-mêmes victimes d’insécurité.

Que ce soit dit une bonne fois pour toutes : l’insécurité et l’injustice, c’est d’abord les plus faibles d’entre nous qu’elles touchent.

Ce sont d’abord eux qui les vivent. Et nous leur devons d’en faire l’un de nos premiers combats !

Je vous remercie !

#IdéesPS – Discours Laurette Onkelinx

#IdéesPS – Discours Laurette Onkelinx

Qu’est ce qui nous pousse à militer, à nous engager, à prendre du temps sur nos loisirs, sur nos plaisirs, sur notre vie,

Qu’est ce qui nous pousse à continuer la lutte, à refuser le repli égoïste

Qu’est ce qui nous pousse à aimer, à aimer ce parti, notre parti, à l’aimer malgré ses écarts parfois ou ses erreurs de cheminement,

Pourquoi a-t-on le socialisme chevillé aux tripes, pourquoi nous fait il vibrer et lever le poing au moindre appel de l’Internationale ?

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Vers une garantie emploi pour tous – Discours d’Isabelle Grippa

Vers une garantie emploi pour tous – Discours d’Isabelle Grippa

En 2014, nous faisions campagne sur la garantie pour la jeunesse. Un programme ambitieux qui proposait à chaque jeune une « solution », à savoir soit un emploi, soit un stage, soit une formation, dans les 4 mois suivant son inscription chez Actiris.

Aujourd’hui, 4 ans plus tard, le chômage des jeunes a diminué de plus de 30% à Bruxelles ! Le taux de chômage est inférieur à celui d’Anvers.

C’est un succès que même la commission européenne met en exergue (bien que l’on n’attende pas de félicitations des instances européennes, cela reste intéressant en termes de benchmark)

Aujourd’hui, si le chantier des idées est notre corpus idéologique pour les années à venir, s’il représente notre idéal de société, nous souhaitons que le PS défende une « Garantie emploi pour tous ». A savoir que toute personne en recherche d’emploi se voit proposer une solution dans un délai de six mois après son inscription auprès d’un service public d’emploi, conformément à l’esprit de l’article 23 de la Constitution qui garantit le droit au travail.

La lutte pour le plein emploi doit désormais se baser sur le postulat selon lequel le chômage n’est pas une culpabilité individuelle mais est au contraire une responsabilité collective. Nous plaidons donc pour un changement radical de paradigme sous la forme d’une “Garantie emploi pour tous”.

C’est pourquoi nous proposons de modifier le Chapitre emploi du chantier des idées par « Un emploi pour tous » et que la proposition « Garantie emploi pour tous » soit intégrée comme une nouvelle proposition à part entière.

 

Un autre amendement fondamental que nous souhaitons défendre est le relèvement du salaire minimum.

En Belgique, le récent saut d’index et la révision du cadre légal ont amplifié l’écart entre le revenu des travailleurs et celui des actionnaires et des grands patrons.

Il faut mettre un coup d’arrêt à cette dégradation et s’investir pleinement dans un combat pour des salaires plus justes c’est-à-dire des salaires plus élevés. Il ne s’agit pas simplement d’éviter aux travailleurs la pauvreté mais aussi de leur donner les moyens de construire un vrai projet de vie et de le concrétiser au fur et à mesure de leur carrière

C’est pourquoi nous souhaitions intégrer une nouvelle proposition au chantier des idées qui défend clairement :

–        l’augmentation significative du salaire minimum

–        la fin de la politique de modération salariale et la révision du cadre légal en conséquence