Discours d’Ahmed Laaouej à l’occasion des voeux de la Fédération bruxelloise.

Discours d’Ahmed Laaouej à l’occasion des voeux de la Fédération bruxelloise.

 

 

DISCOURS DES VŒUX DU PS BRUXELLOIS

Dimanche 26 janvier 2020

Ahmed LAAOUEJ

 

Très chèr.e.s Camarades,

C’est un immense plaisir pour moi de vous retrouver ce dimanche à l’occasion des vœux du PS Bruxellois.

Notre rendez-vous annuel, qui est plus qu’une tradition, est un moment important de fraternité et de convivialité.

Parce que c’est ça le socialisme : c’est le combat ET la fraternité, les deux en même temps, depuis toujours.

Oui, c’est l’occasion pour nous de nous retrouver, de faire le point aussi et d’exprimer quelques souhaits pour l’année qui vient.

Et comme vous le savez, en politique, quand on parle de souhaits, on parle bien sûr de projets.

Nous avons connu il y a quelques mois une élection interne à notre Fédération.

L’occasion pour l’ensemble des militantes et des militants de faire entendre leur voix, les débats furent nombreux et l’affluence  impressionnante et réjouissante.

Nous avons aussi eu de multiples échanges par divers canaux, de manière très intense et c’est aussi une satisfaction.

Et tout cela a fait la démonstration d’une chose limpide et indéniable : notre formidable vitalité.

Oui, cher.e.s Camarades, ce n’est pas pour rien si nous sommes la première force politique de la Région bruxelloise.

Nous sommes un parti de militants aux racines profondes et solides, de celles qu’on nous envie ET que nous aurons à cœur, ensemble, d’irriguer et de faire prospérer.

Merci à vous toutes et vous, chers militants, qui portez au quotidien notre Parti.

Merci aussi à nos élus, qu’ils soient conseillers communaux, du CPAS, à nos échevins, bourgmestres, députés, merci pour votre travail et vos combats : c’est le socialisme de l’action, le socialisme des projets et des solutions.

Vous êtes la gauche qui agit, pendant qu’une autre s’agite.

Merci infiniment ! Merci à toutes et tous !

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Cher.e.s Camarades, vous nous avez confié, à Isabelle, Martin et moi, la tâche de mener à bien le redéploiement de notre fédération.

Nous le ferons, dans le rassemblement et l’esprit de fraternité, avec tout le monde parce que nous avons besoin de tout le monde.

Et ce travail, dois-je vous le dire, a déjà commencé.

Nous avons fixé un premier calendrier de rencontres avec les sections.

Nous viendrons bientôt en bureau de la Fédération avec quelques propositions permettant de désigner des délégués de Fédération en charge de thématiques prioritaires.

Ces priorités, nous les fixerons avec vous, bien entendu !

Je remercie aussi Julie Fiszman, qui a accepté la tâche de trésorière, fonction essentielle comme vous le savez.

 

Notre rencontre dominicale est l’occasion pour moi aussi de remercier notre Camarade Yonnec Pollet qui a assuré toutes ces années avec talent et dévouement la fonction de Secrétaire fédéral.

Merci très cher Yonnec ! Puis-je te demander de me rejoindre, sous vos applaudissements.

Merci aussi d’avoir assuré la transition et l’organisation des deux derniers Congrès qui refixent les bases d’un nouveau bureau politique.

Nous aurons l’occasion de te remercier comme il se doit, avec les honneurs que tu mérites, lors d’un prochain Congrès.

Je veux aussi remercier Julie Ludmer, notre secrétaire politique au groupe du Parlement, qui nous épaule à la Fédération. Merci Julie.

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Très chers Camarades,

Comme vous le savez, notre pays se trouve dans une situation très délicate. Le pays n’a toujours pas de gouvernement fédéral.

Ca n’empêche pas bien sûr de travailler en Région bruxelloise et en Fédération Wallonie Bruxelles dont les gouvernements sont bien en place et bien actifs.

Ca n’empêcher pas non plus de travailler dans les parlements régionaux et fédéraux, et nous y sommes très actifs.

Mais il nous faut, c’est impératif, un gouvernement fédéral.

Paul Magnette, notre Président de Parti, et Jean Claude Marcourt, sont nos négociateurs et travaillent d’arrache-pied pour donner un avenir à notre pays et pour défendre nos priorités socialistes.

 

Nos priorités, vous les connaissez : être du côté des travailleurs, de ceux qui cherchent du travail, du côté des personnes fragilisées, des pensionnés, être du côté de celles et ceux qui souffrent de discriminations, qu’elles soient liées au genre, à l’origine, à leurs choix de vie ou à leur état de santé.

Ces priorités, nous les mettons sur la table : une pension minimum de 1 500 euros, un relèvement des allocations sociales les plus basses, un refinancement de la sécurité sociale, les soins de santé en particulier, une augmentation du salaire minimum, telles sont quelques-unes de nos priorités et nous nous battrons y arriver.

D’autres partis sont prêts à avancer sur la formation d’un gouvernement.

Ils ne sont pas de notre bord, mais on peut saluer leur volonté d’avancer.

Et il est possible d’avancer, qu’on ne s’y trompe pas.

C’est plus compliqué avec d’autres.

Le CD&V, à ce stade est encore installé dans l’idée que rien n’est possible sans la NVA, par crainte peut être de faire un mauvais choix électoral et par peur de ce qui pourrait, peut-être, advenir au Nord du pays.

J’ai pour ma part, une seule question à leur poser : quel a été le résultat d’un gouvernement avec la NVA ? Un Vlaams Belang qui est passé de 3 députés à 18 députés au Parlement fédéral !

Le Vlaams Belang, une extrême droite qui ne cherche même pas à cacher les liens de certains de ses membres avec des groupuscules néo-nazis.

 

Le bilan d’un gouvernement avec la NVA ?

Une économie qui stagne, des reculs sociaux à tous les étages, des soins de santé en danger, une augmentation de la précarité et même un trou budgétaire de plus de 12 milliards d’euros !

Mais aussi, et c’est sans doute le pire, un recul sur le terrain des valeurs démocratiques : des attaques répétées contre les avocats, les magistrats, les syndicats, les journalistes, sans oublier des propos ouvertement racistes.

C’est l’appel que je lance au CD V et aux autres partis de bonne volonté : donnons un cap à la Belgique avec une politique de relance économique et sociale, formons un gouvernement qui restaurera de manière pleine et entière la vigueur de nos valeurs démocratiques.

Un gouvernement des solutions qui répond aux préoccupations, aux vraies préoccupations, de nos concitoyens.

Sur ces bases, je dirai notre soutien, le soutien du PS Bruxellois à nos négociateurs.

Je leur dirai aussi, et je les sais attentifs, que le PS bruxellois n’acceptera aucune remise en cause de la Région bruxelloise comme institution égale aux autres régions et que la défense des intérêts bruxellois nous conduira à une vigilance sans failles.

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Très cher.e.s Camarades,

Notre Fédération a connu ces dernières semaines une actualité disons mouvementée.

Nos instances ont rappelé notre attachement aux valeurs socialistes, et l’impérieuse nécessité de respecter l’une d’entre elles, cardinale et primordiale : notre rejet par les discours et dans les actes des idées et des organisations d’extrême droite.

C’est le cordon sanitaire, lequel ne peut souffrir d’aucune exception.

Le signal est clair et il est parfaitement assumé.

Aucune ni aucun d’entre nous, quel que soit son statut, ne peut l’ignorer.

Nous sommes socialistes, et par ce que socialistes, nous devons être irréprochables à ce niveau.

Et mieux encore, nous redoublerons d’énergie pour faire reculer l’extrême droite qu’elle soit d’ici ou d’ailleurs !

C’est notre histoire, c’est notre raison d’être, c’est aussi notre combat prioritaire en ces jours où les populismes progressent partout en Europe, en ce compris en Belgique.

Nous ne transigerons pas avec la défense des valeurs démocratiques et nous serons toujours solidaires de celles et ceux qui, à travers le monde, luttent pour leurs libertés et leurs droits sociaux.

Et qu’on ne nous ne dise pas que c’est affaire d’origine : Salvini, Orban, Marine Le Pen, De Winter, Van Langenhove, Wilders ne viennent pas de la rive Sud de la Méditérannée. Ils viennent de pays membres de l’Union européenne.

Je le redis cher.e.s Camarades, l’extrême droite est une idée, une idée nauséabonde, une idée à combattre d’où qu’elle vienne !

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Ce combat, cher.e.s Camarades, c’est aussi celui de la lutte contre les discriminations et les racismes, le combat contre l’antisémitisme, le sexisme, l’homophobie.

Nous devons redoubler d’efforts, je l’ai dit, pour que les digues ne cèdent pas.

Ces dernières années, une banalisation d’attitudes et de propos ignobles a dû être déplorée.

Rappelez-vous les prétendus re-cadrages à répétition et sans lendemain de Francken par l’ancien Premier Ministre, qui ont conduit à une impunité au plus haut niveau de l’Etat et qui ont fait le lit de l’extrême droite.

Oui la passivité complice de certains, qui aujourd’hui prétendent nous faire la leçon, a été à la cause de cette impunité.

Et en une année où nous commémorons la libération du camp d’Auschwitz et où demain, le 27 janvier, est la journée internationale des victimes de l’Holocauste, il y a un rappel qui s’impose à nous et qui devrait achever de convaincre celles et ceux qui pensent que l’oubli est impossible.

Restons vigilants et en éveil cher.e.s Camarades, dans notre pays, au cœur même du Parlement fédéral, l’extrême droite est re-devenue puissante et arrogante.

C’est pourquoi je demande à tous nos élus locaux, à tous nos parlementaires au Parlement bruxellois, à nos Ministres de la Région bruxelloise, de la Fédération Wallonie Bruxelles et j’y veillerai au fédéral, de redoubler d’efforts et d’initiatives pour avancer sur le terrain de l’égalité et de la lutte contre les idéologies haineuses.

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Très cher.e.s Camarades, c’est aussi le moment d’être rassemblés sur ces bases qui nous donne un cadre, un cap, en ne laissant personne nous faire la leçon.

Un cap vers l’avenir, l’avenir fécond du projet socialiste qui est d’assurer le progrès partagé nourri de solidarité et de conquête des droits humains et sociaux.

L’esprit de fraternité, inscrit dans nos statuts, nous éloignera toujours de toutes formes de justice expéditive ou de chasse à l’homme.

Nous ne sommes pas juste un parti cher.e.s Camarades, nous sommes un parti JUSTE, un parti de valeurs, un parti responsable et c’est comme ça que nous porterons ensemble et dans le rassemblement nos combats contre toutes les forces de régression.

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Très cher.e.s Camarades, je veux aussi vous dire ma fierté de socialiste de voir travailler avec talent nos Ministres et nos parlementaires au Parlement bruxellois et à la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Merci à Rudi, Nawal, Caroline et à leurs équipes de défendre les valeurs et les priorités socialistes dans leurs gouvernements : le logement, l’emploi, la formation, l’enseignement, la rénovation urbaine, la cohésion sociale, la mobilité, la culture et j’en passe, sont autant de thèmes dont on voit qu’ils sont portés avec force par nos Ministres. Merci à vous.

Je veux aussi saluer le travail de nos députés sous la houlette de Ridouane et de Jamal, chefs de groupe, qui travaillent d’arrache-pied pour porter notre voix dans les débats, avec la force et le caractère qu’on leur connait.

Merci aussi à Rachid, qui à la Présidence du Parlement, veille non seulement à la bonne tenue des débats mais qui a déjà montré à plusieurs reprises que le débat parlementaire ne devait pas être l’otage des populismes. Merci Rachid.

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Alors, oui, c’est vrai, un grand parti comme le nôtre passe parfois par une bourrasque, mais une chose est sure, nous ne sommes pas des marins d’eau douce.

Nous gardons le cap, contre vents et marées, toutes voiles sorties, en route, avec ou sans escales, vers notre destination.

Une destination connue, un horizon constant, celui du projet socialiste, d’une société plus juste, plus fraternelle, une société plus solidaire.

Et rien ni personne ne nous détournera DE NOTRE OBJECTIF !

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Cher.e.s Camarades,

Tels sont mes vœux de nouvel an, une énergie redoublée dans la défense de nos valeurs progressistes.

Très cher.e.s Camarades, je vous souhaite à toutes et tous une merveilleuse année de santé, de prospérité et que tous vos vœux soient exaucés !

Vive Bruxelles,

Vive le Parti socialiste !

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Cher.e.s Camarades, nous allons maintenant ensemble faire vibrer nos cordes vocales ! A tout de suite !

“De Block ne soutient pas les infirmières !” – Interview dans le Guide social

“De Block ne soutient pas les infirmières !” – Interview dans le Guide social

Onkelinx : “De Block ne soutient pas les infirmières !”

Les associations d’infirmières pointent du doigt le manque d’effort de Maggie De Block pour maintenir en place le plan d’attractivité infirmier. Celui-ci a été lancé en 2008. Dans quel contexte a-t-il vu le jour  ? Que contient-il  ? A-t-il changé de philosophie depuis le changement de ministre ? Retour sur la philosophie de ce plan avec sa génitrice, Laurette Onkelinx.

- [A lire] : Infirmiers en colère : “c’est au tour des gilets blancs de descendre dans la rue”

Au départ  : quatre constats

«  Pour créer ce plan, je suis partie de l’idée que le métier d’infirmières est un métier difficile, spécialisé et essentiel », commence l’ex-Ministre de la Santé. Dès le début de ses recherches, elle détecte quatre grands problèmes. Premièrement, il manque des infirmières et, ce, dans tous les domaines (hôpitaux, écoles, maisons de repos…). Deuxièmement, ses horaires et responsabilités n’en font pas un métier facile. « On remarquait qu’avec l’âge, les infirmières fuyaient le métier. Il fallait trouver une solution pour les maintenir en fonction ». Troisièmement, il y avait un manque de valorisation de la profession. «  C’est un très beau métier, or l’image de la profession ne lui rendait pas ses lettres de noblesse  ». Finalement, la profession devenait de plus en plus complexe et spécialisée, entre autres avec les avancées technologiques.

«  Avant de mettre un plan sur la table, j’ai travaillé en concertation avec les représentants du secteur. Nous avons discuté et fait ces constats ensemble  », explique l’actuelle députée. « Ce fut une bonne surprise pour les associations, je pense  !  ». En 2008, son plan d’attractivité est approuvé. «  J’ai dû me battre un peu avec le gouvernement  », livre Laurette Onkelinx. «  On parle tout de même d’un budget de 200 millions  !  ».

- [A lire] : Plan d’attractivité : la pilule passe mal chez les infirmiers

Et, concrètement  ?

L’arrivée du plan est vue d’un bel œil par la profession, soulagée de voir le gouvernement mettre des choses en place. Mais, concrètement, que contenait-il  ? Avant tout, il a pour vocation d’alléger la charge de travail des infirmières. «  Pour cela, il fallait augmenter le nombre d’effectifs et, donc, refinancer le secteur. Nous avons aussi créé le « projet 600 », qui offre aux aides-soignantes la possibilité de suivre une formation d’infirmières, tout en maintenant leurs salaires  », raconte l’ex-Ministre de la Santé.

«  On voulait aussi améliorer leur rémunération. Il était important que le salaire soit à la hauteur de la difficulté du métier  », continue-t-elle. Pour cela, un sursalaire pour les avant-soirées et matinales est, entre autres, mis en place. Le plan se charge aussi de clarifier et améliorer la qualification du métier en, par exemple, offrant une aide à la formation. Finalement, il inscrit le corps de métier dans les prises de décision. «  La profession ne se sentait pas assez écoutée. Ils voulaient que leur voix soit entendue et prise en compte dans le processus de décision  ».

L’arrivée de De Block  : un changement de philosophie

En 2014, Maggie De Block reprend en main la compétence de la Santé. «  La philosophie de Maggie De Block est à l’opposé de la mienne  », déclare Laurette Onkelinx. «  Je partais du principe que le métier d’infirmières est essentiel et spécialisé. Elle, elle le voit comme un métier généraliste  ».

La députée en profite pour pointer du doigt le projet d’étendre les activités infirmières pouvant être déléguées aux aides-soignants. Ce projet, présenté en décembre par la Ministre De Block, souhaitait instaurer une formation complémentaire de 150 heures qui permettrait aux aides-soignants de réaliser certaines activités infirmières sous la supervision de celles-ci. «  Je comprends tout à fait l’indignation des associations et fédérations et je les soutiens dans leur volonté d’augmenter cette formation à 1.280h  ».

«  Je voulais reconnaitre la profession et soutenir la qualité des soins prodigués. De Block a fait le contraire », conclut-elle.

NOS VOEUX 2019

NOS VOEUX 2019

Chers amis et amies, chers militants,

Un grand musicien, Gustav Mahler disait que la tradition n’est pas le culte des cendres mais la préservation du feu ! Nous revoir à l’occasion des vœux, dans ce beau théâtre, autour d’une artiste de qualité, c’est l’occasion pour moi de vous remercier d’être des militants. D’avoir en vous ce feu, cette foi en l’action. De ne pas être des résignés mais des moteurs de progrès.

Vous revoir, c’est aussi vous dire merci pour ces derniers mois d’un travail inlassable. Contre tous les sondages, les prédictions de mauvais augure, nous avons gagné les élections communales. Grâce à vous !! Vous avez travaillé sur des programmes ambitieux, vous avez été présents dans les quartiers, vous avez débattu, dialogué avec un nombre incroyable d’habitants dans chaque commune.

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APPEL A CANDIDATURES – ÉLECTIONS 2019

APPEL A CANDIDATURES – ÉLECTIONS 2019

Le PS bruxellois lance son appel à candidature en vue d’établir les listes pour les élections régionales et fédérales. 

Ce lundi 14 janvier, le PS en région bruxelloise a lancé officiellement l’appel à candidature en vue d’établir les listes pour les élections régionales et fédérales du 26 mai prochain.  Les candidatures sont attendues au plus tard pour le 1erfévrier. Le Congrès fédéral du PS bruxellois arrêtera la composition des listes le 26 février prochain.

Aides aux personnes migrantes

Aides aux personnes migrantes

Les socialistes à Bruxelles font de l’aide aux personnes migrantes une question cruciale pour le respect de la dignité humaine! Dès 2016, Bruxelles a investi dans l’aide urgente, participant au devoir humanitaire auquel l’Europe est confrontée, comblant parfois même le désinvestissement de certains ⤵️

7,6 millions débloqués pour Médecins du Monde et Solidarimmo (Fonds FEDER) pour un projet visant à contribuer à la gestion de la crise humanitaire, à mieux encadrer et soutenir les familles et à répondre aux besoins à court, moyen et long termes liés à l’arrivée des réfugiés et migrants

Financement à hauteur de 606.000 euros du site de “Porte d’Ulysse” permettant d’accueillir 350 migrants en transit

450.000 euros alloués à un consortium associatif coordonné par “Médecins du Monde “pour la mise en place d’un hub humanitaire responsable de l’accompagnement médical, psychologique, juridique et social des personnes migrantes

Opposition ferme au projet fédéral de visites domiciliaires

Ouverture d’un troisième bureau d’accueil pour les primo-arrivants (moyens multipliés par 10 sur la législature) avec plus de cours de langues

📣 Texte voté pour la solidarité citoyenne

📣 Texte voté pour l’octroi facilité de visas humanitaires

Hommage à Philippe MOUREAUX

Hommage à Philippe MOUREAUX

Le nom de Philippe Moureaux est indissociablement lié à l’image d’Homme d’Etat.

Un homme puissant, visionnaire, profondément de gauche.

Une personnalité qui a marqué tous celles et ceux qui l’ont connu.

Animé très jeune par la soif de comprendre au-delà des codes sociaux de son milieu, il a étudié l’Histoire et mené une brillante carrière de professeur à l’ULB, institution où il aura, disait-il, « la révélation de la liberté et de la connaissance ». Son goût pour le débat, la fulgurance de ses analyses, et ses talents de négociateur, il les mettra avec passion, au cours d’une longue carrière ministérielle au service de son idéal.

Il a marqué l’histoire politique de la Belgique contemporaine en permettant à Bruxelles de devenir une région à part entière. Il a défendu bec et ongles la sécurité sociale. Et en juillet 1981, il a signé une loi qui porte son nom, une loi plus que jamais fondamentale en ces temps troublés de repli sur soi et de violences : la loi de lutte contre le racisme et la xénophobie.

Friand de saillies ironiques avec ses adversaires politiques, Philippe Moureaux savait aussi, dans sa fonction mayorale, écouter avec simplicité et bienveillance les habitants de Molenbeek, cette commune qu’il aimait tant. Et quel bonheur dans les derniers moments de sa vie d’avoir vu sa fille Catherine reprendre le flambeau au profit de l’ensemble des Molenbeekois quelles que soient leurs origines.

Philippe Moureaux a traversé bien des orages, mais il est toujours resté un homme debout, qui a su transcender toutes les épreuves de la vie. Philippe Moureaux, loin de l’être froid que beaucoup l’imaginaient être, était plus encore qu’un homme aux convictions bien ancrées, un homme aux passions multiples. Passion pour les arts sous toutes les formes, passion pour la lecture et l’écriture, passion pour le jardinage, les voyages. Passion pour sa famille, pour ses enfants et ses petits enfants. Et passion amoureuse pour son épouse, Latifa.

Mais c’est aussi un ami précieux. Pudique, solide ; toujours présent dans les moments de turbulence. Un homme de constance, un homme de fidélité et de fermeté, un homme particulièrement sensible derrière sa carapace, un homme dont l’absence crée un incommensurable vide pour ses compagnons de route et plus encore pour les siens. A elles et eux tous, en mon nom personnel et au nom de la fédération PS de Bruxelles, j’adresse mes condoléances émues.

 

Merci Philippe !

Le Parti Socialiste a entendu l’appel des travailleurs de la fonction publique

Le Parti Socialiste a entendu l’appel des travailleurs de la fonction publique

Le Parti Socialiste a entendu l’appel des travailleurs de la fonction publique qui manifestaient dans les rues de Bruxelles. Le PS les soutient ! Leurs revendications légitimes sont : des conditions de travail soutenables, une augmentation des barèmes, le retour des statutarisations et une réduction collective du temps de travail.  Le front commun syndical a remis son cahier de revendications qui sera défendu ardemment par le PS auprès des différents niveaux de pouvoir.

Le front commun syndical des Administrations locales et Régionales bruxelloises (communes, CPAS et hôpitaux publics) appelle  :

  • Une augmentation de 10% de tous les barèmes. En Région de Bruxelles-Capitale,  de trop nombreux travailleurs n’arrivent plus à joindre les deux bouts vue l’augmentation constante du prix de la vie, des loyers,…
  • Le passage des niveaux E en niveau D. Aujourd’hui, ces travailleurs vivent avec des salaires  qui sont très en dessous des montants de référence et en deçà duquel il n’est pas possible de mener une existence conforme à la dignité humaine
  • Une politique de statutarisation massive pour préserver nos services publics et protéger les travailleurs de licenciements aléatoires.
  • La réduction collective du temps de travail avec maintien du salaire et embauche compensatoire pour créer de nouveaux emplois.
  • L’allongement barémique des carrières puisqu’il est aujourd’hui demandé aux travailleurs de continuer jusque 67 ans
  • La réintroduction de la programmation sociale aux endroits où cela a été retiré.
  • Pour les contractuels travaillant dans la fonction publique un second pilier d’au moins 6% de la masse salariale
  • L’amélioration générale des conditions de travail via l’engagement de personnel en suffisance et une véritable politique de bien-être

 

Le PS est premier parti en Région bruxelloise! Merci à toutes celles et tous ceux qui nous ont fait confiance!

Le PS est premier parti en Région bruxelloise! Merci à toutes celles et tous ceux qui nous ont fait confiance!

📢 Le Parti Socialiste (PS), en Région Bruxelloise a obtenu le premier score en termes de voix de préférence et de pourcentage lors de ces élections communales!

Merci à toutes celles et tous ceux qui nous ont fait confiance, à toutes celles et tous ceux qui ont porté les valeurs de solidarité, et de rassemblement.

Partout où nous sommes présents nous avons opté pour des majorités progressistes! Pour une politique de progrès social, économique et environnemental. Les citoyens ont dit NON aux conservatismes et aux extrêmes! Les citoyens ont dit OUI au progressisme et ont ressenti la force de nos bilans.

Nous comptons aujourd’hui 7 bourgmestres et sommes présents dans 10 majorités !

Partageons notre fierté et notre amour pour nos 19 communes et notre seule préoccupation : celle du bien-être des Bruxellois.es!

QUELLES SOLUTIONS POUR UNE MEILLEURE MOBILITE A BRUXELLES ?

QUELLES SOLUTIONS POUR UNE MEILLEURE MOBILITE A BRUXELLES ?

Personne ne nie qu’aujourd’hui, il est devenu difficile de circuler à Bruxelles. La mobilité sera l’un des principaux enjeux des années à venir. Au PS, nous plaidons pour un investissement important en faveur d’une meilleure mobilité.

Bruxelles a aujourd’hui déjà beaucoup d’offres de transport différentes : bus, tram, métro, train, pistes cyclables, vélos et voitures partagés, taxis et taxis collectifs. C’est grâce aux efforts menés par la Région bruxelloise depuis des années. Beaucoup d’argent a été investi à la STIB par exemple. Il est toutefois important de poursuivre et d’amplifier les efforts. Le Gouvernement bruxellois a ainsi décidé les mesures suivantes :

— un plan d’investissement pour les transports en commun de 5,2 milliards € jusqu’en 2025, avec de nouvelles lignes de métro et de trams, de nouveaux bus, etc. ;

— la création de 8.000 places pour des parkings de transit à l’entrée de Bruxelles ;

— la construction de pistes cyclables sécurisées et de stationnement vélo ;

— la rénovation des tunnels (certains sont déjà rouverts comme les tunnels Stéphanie, Montgomery, etc. ; d’autres travaux sont en cours dans les tunnels Porte de Hal, Reyers et Léopold II).

En Région bruxelloise, un tiers des déplacements sont liés à des navetteurs. Il faut donc aussi offrir des solutions qui tiennent compte des gens habitant en dehors de Bruxelles et qui viennent y travailler. C’est pourquoi il faut coordonner les différents moyens de transport (SNCB, STIB, TEC, De Lijn, vélos, voitures partagées et voitures, taxis, etc.). Cela doit permettre d’utiliser au mieux les infrastructures existantes. L’Etat fédéral et les autres Régions doivent contribuer à régler les problèmes de mobilité à Bruxelles qui ne concernent pas que les Bruxellois. L’État fédéral doit augmenter l’offre de train. Il doit aussi achever le RER une bonne fois pour toute.

 

FAUT-IL INTERDIRE LES VOITURES EN VILLE ?

Non, il ne faut pas interdire les voitures en ville, en tout cas pas totalement. Ce ne serait pas praticable pour les personnes qui y vivent. Pensons par exemple aux personnes âgées, aux familles avec enfants, aux personnes à mobilité réduite, aux taxis, aux gens qui ont besoin de leur voiture pour travailler ou pour faire des courses, etc. Les

voitures ont beaucoup d’avantages. Toutefois, la présence et la circulation de voitures créent aussi beaucoup d’ennuis. Elles causent de l’insécurité routière. Elles polluent. Elles dégradent la qualité de l’air, ce qui rend les gens malades (problèmes respiratoires, cardiaques, etc.). Elles font du bruit. Elles provoquent des embouteillages. Elles utilisent de l’espace public pour rouler et stationner, et cet espace n’est plus disponible pour les piétons, les cyclistes, etc.

C’est pourquoi il faut chercher à réduire le nombre de voitures en général et, en particulier, le nombre de voitures en ville. Il faut aussi encourager les citoyens à utiliser leur voiture uniquement quand c’est nécessaire. Il faut enfin favoriser les voitures les moins polluantes possible. Cela permettra de rendre les centres urbains plus agréables à vivre pour tous les habitants. Il est bien entendu nécessaire de développer des alternatives aux voitures. Chaque citoyen doit pouvoir se déplacer sans difficultés dans sa ville.

 

Plusieurs mesures sont proposées par le PS allant en ce sens :

§ Favoriser les moyens de transport les moins polluants et les moins. envahissants : d’abord la marche, puis le vélo, puis les transports en commun, puis les transports en voiture partagée, enfin les transports en voiture seul ;

§ Prévoir des trottoirs larges et spacieux pour encourager les piétons ;

§ Installer et entretenir des pistes cyclables pour les vélos ;

§ Investir dans des transports en commun rapides, ponctuels, fréquents et bon marché ;

§ Encourager la mobilité partagée (vélos partagés, voitures partagées, covoiturage, etc.) ;

§ Soutenir les vélos électriques, les deux-roues motorisés ;

§ Prévoir des taxis sociaux, accessibles à bas prix pour ceux qui ont des difficultés (personnes à mobilité réduite, citoyens à faibles revenus, etc.) ;

§ Installer des centrales de mobilité dans les villes et communes qui coordonnent les divers moyens de transport (horaires, ticket, information, etc.) et en offrent des nouveaux si nécessaire (vélos partagés) ;

§ Inciter fiscalement à l’achat de voitures peu puissantes et peu polluantes ;

§ Aménager les rues et les places pour les rendre agréables pour les piétons et les cyclistes et offrir des activités (services, culture, loisirs, commerces) ;

§ Installer des zones piétonnes ou semi-piétonnes dans les lieux très fréquentés qui s’y prêtent, et en se concertant avec les riverains

Lettre de Simone Susskind: “Mes voeux s’adressent à tous sans distinction de croyance ou de culture”.

Lettre de Simone Susskind: “Mes voeux s’adressent à tous sans distinction de croyance ou de culture”.

Chères amies, chers amis,
Lecteurs, lectrices,Je voudrais tout d’abord vous souhaiter à toutes et tous, “Shana Tova Oumetouka”, une bonne et douce année. Mes vœux s’adressent à tous sans distinction de croyance ou de culture.Je vous souhaite une année de bonne santé, de prospérité et de bonheur ainsi qu’à tous vos proches.

Je souhaite que les grandes questions qui nous occupent au niveau local, national et international soient abordées avec courage et engagement.

Les vacances sont bien terminées et nous avons repris toutes et tous nos activités, sans oublier, pour la Belgique, les élections municipales du 14 octobre prochain.

Nous ne pouvons rester indifférents aux souffrances des femmes et des hommes qui n’ont pas d’emploi ou qui sont sans-abri dans nos villes.

Nous devons nous mobiliser pour les migrants et les demandeurs d’asile qui sont menacés chez nous par des politiciens populistes qui favorisent le rejet de la différence. La diversité est une richesse que notre société multiculturelle nous apporte quotidiennement.

Il est de notre devoir de nous exprimer et surtout de travailler avec nos jeunes pour les aider à mieux comprendre les enjeux de notre monde, eux qui ont la chance de vivre dans des pays riches, des démocraties où la liberté d’expression est une évidence.

Dear Readers and Friends,

I would first of all wish you all, “Shana Tova Oumetouka”, a good and sweet year. My wishes to all without distinction of belief or culture.I wish you a year of good health, prosperity and happiness as well as to all your loved ones.

I hope that the major issues at stake locally, nationally and internationally will be addressed with courage and commitment.

The holidays are over and we have resumed our activities, not to mention, for Belgium, the municipal elections of October 14.

We can not remain indifferent to the suffering of women and men who are unemployed or homeless in our cities.

We need to mobilize for migrants and asylum seekers who are threatened at home by populist politicians who favor the rejection of difference. Diversity is a wealth that our multicultural society brings daily.

It is our duty to express ourselves and especially to work with our young people to help them better understand the issues of our world. They are fortunate enough to live in rich countries, democracies where freedom of expression is obvious.